Une chef de cabine de la compagnie aérienne low cost Transavia est menacée par son mari jaloux de voir détaillées au grand jour ses frasques dignes du Mile High Club – y compris des parties de jambes en l’air qui se seraient déroulées dans le cockpit en plein vol. A en croire la presse néerlandaise du 11 octobre 2016, le mari trompé aurait découvert les aventures sexuelles de sa femme de 46 ans en lisant « par hasard » son journal intime. Il menace de tout révéler au grand public, y compris le nom des partenaires impliqués dont certains étaient employés par la filiale spécialisée dans le vol pas cher d’Air France-KLM. La liste des rencontres extraconjugales concernerait des pilotes et d’autres PNC de Transavia, parfois mariés, et se seraient déroulées lors d’escales hors des Pays-Bas. Pas de quoi fouetter un chat, sauf que le journal intime détaillerait aussi selon le quotidien Telegraaf des parties de jambes en l’air en plein vol, dans le cockpit ou dans l’espace repos des Boeing 737-800 de la low cost, ce qui laisse à penser que la sécurité des passagers n’étaient pas la principale de leurs préoccupations. Au courant depuis des mois, Transavia avait selon le quotidien d’abord tenté de raisonner le mari, puis lui avait demandé en septembre via son avocat de cesser d’envoyer « des emails accusatoires » à ses employés, le menaçant de poursuites en diffamation. La mère de quatre enfants a elle entamé une action judiciaire pour bloquer la publication de ses frasques (dont le caractère voulu discret a été révélé par une fuite), avec l’appui de Transavia qui ne veut sans doute pas se retrouver à gérer des amants jaloux au sein de sa flotte ; le jugement sera rendu le 24 octobre à La Haye. En attendant, la compagnie néerlandaise assure avoir lancé une enquête interne dès qu’elle a été mise au courant : elle a conclu que la sécurité des passagers n’avait jamais été mise en cause. Aucun autre détail n'a été communiqué, afin de protéger la vie privée de ses employés. Côté français, un communiqué de Transavia assurait le mois dernier qu’elle « met au cœur de ses engagements la qualité de ses services et la proximité de ses équipages ». Tournure de phrase désormais malheureuse ?