Suite au crash de l’Airbus A320 de Germanwings, la FNAM demande aux autorités d’explorer  toutes les voies d’amélioration du processus de gestion des dossiers médicaux des personnels ou des situations à risque qui de près ou de loin peuvent engager la sécurité aérienne.

En contact permanent avec l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) et la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), la FNAM affirme suivre avec la plus grande attention l’évolution de l’enquête, ses conclusions partielles, et les travaux qui s’ensuivent. Dans son communiqué du 27 mars 2015, après s’être associée à la douleur des familles de victimes, elle salue la pertinence de la réflexion engagée conduisant à l’élaboration de la recommandation  qui a été publiée hier soir par l’EASA (Autorité Européenne de la Sécurité Aérienne), et traitant du maintien d’une présence de deux membres d’équipage dans le cockpit. 

Mais elle souhaite encore davantage pour assurer la sécurité des vols. Pour cela, elle demande aux autorités compétentes d’explorer, avec les professionnels du secteur, « toutes les voies d’amélioration du processus de gestion des dossiers médicaux des personnels ou des situations à risque qui de près ou de loin peuvent engager la sécurité aérienne ». Et d’expliquer : « Dans les compagnies aériennes, l’enjeu est  ainsi de permettre au management de pouvoir disposer, en anticipation, de tous les éléments médicaux d’appréciation engageant la sécurité des vols ».

La FNAM rassemble le groupe Air France, Aigle Azur, Air Caraïbes, Corsair International, Aigle Azur, XL Airways, soit plus de 95% du secteur du transport aérien français.