Un plan de départs volontaires chez la compagnie aérienne Air France devrait concerner 441 emplois au sol, principalement dans les aéroports de régions, y compris en Corse.

Le Comité social et économique (CSE) central de la compagnie française du 13 mai 2019 devrait officialiser ce PDV dévoilé la semaine dernière par La Tribune. Un document confidentiel consulté par France Info précise que 441 postes seraient concernés, avec des conditions de départs « similaires aux sept plans précédents » : la somme versée au employés acceptant de partir serait « proportionnelle à l’ancienneté, avec des possibilités de reconversion ». Ce PDV entre dans le cadre de la restructuration de l’activité court et moyen-courrier de la filiale régionale d’Air France, HOP, et toucherait principalement les escales de région : la Corse et l’aéroport de Bâle-Mulhouse « perdront la moitié de leurs effectifs » tandis que Paris-Orly serait également concerné selon France Info, qui ne mentionne pas le non-remplacement de 200 « départs naturels » évoqué par le site économique.

Air France, qui avait signé en janvier un nouvel accord salarial pour 2019 avec les organisations syndicales représentatives CFDT, CFE-CGC, FO et UNSA de son personnel au sol, n’a pas commenté ces informations.

Pas rentable en raison de la concurrence des low cost et du TGV, mais aussi de l’héritage de la fusion entre Airlinair, Britair et Régional et du départ des pilotes chez la maison-mère qui l’oblige à pratiquer l’affrètement, HOP a perdu quelque 185 millions d’euros l’année dernière. Sa restructuration sera la première grosse épreuve pour la directrice générale d’Air France Anne Rigail, alors que le CEO du groupe Air France-KLM Benjamin Smith a depuis septembre dernier réussi à apaiser les pilotes comme les PNC – au prix dans ce dernier cas de la suppression de Joon.

PDV chez Air France : 441 postes au sol concernés ? 1 Air Journal