Le personnel navigant commercial de Tunisair a interrompu dimanche 13 février son mouvement de grève débuté deux jours auparavant, permettant ainsi à la compagnie aérienne nationale tunisienne de reprendre ses vols normalement. Mais le conflit est loin d’être fini, les salariés ayant déposé un préavis de grève pour les 24 et 25 février, au cas où la direction n’entendrait pas leurs revendications. Les stewards et hôtesses de l’air de Tunisair avaient débuté vendredi 11 février une grève sauvage (sans déposer de préavis) pour demander des augmentations de salaire, la titularisation des personnes remplissant les conditions, le règlement des situations des agents saisonniers  et des embauches. Ils ont finalement accepté de lever leur grève dimanche après midi, pour laisser l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) négocier avec la direction de la compagnie. Mais ce conflit qui a démarré le 21 février s’annonce difficile, le pdg de Tunisair indiquant qu’il a déjà répondu aux revendications dans la limite de ses possibilités. Selon le site d’information African Manager, Nabil Chettaoui refuserait de négocier sous la pression. Un préavis de grève a été déposé pour les 24 et 25 février. La grève sauvage de ce week-end aurait empêché le départ de 3500 voyageurs samedi, en raison de l'annulation de plusieurs vols, selon Tunisair. Dimanche, la compagnie tunisienne a affrèté des avions d’autres compagnies pour assurer le transport de ses passagers.