Par mesure de sécurité, l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, en accord avec le ministère néerlandais de l’Environnement, a décidé de gazer les oies sauvages qui perturbent les atterrissages et les décollages. Les oies aiment nicher aux abords de l’aéroport de Schiphol, mais ce dernier ne les aime pas. En effet, elle sont dorénavant dans les 50 000 à vivre près de la plate-forme (soit 14 fois plus qu’en 2005), ce qui entraîne une forte augmentation du nombre de collisions avec les avions. Et les pilotes sont de plus en plus souvent obligés d’atterrir en urgence ou d’interrompre le décollage. Seule solution : non pas l’éradication, mais la lutte contre la prolifération de ces animaux. En accord avec le gouvernement, les autorités provinciales, des agriculteurs et des organisations de défense de l'environnement, l’aéroport a prévu une série de mesures, dont le gazage, l’autorisation de la chasse ou encore la destruction des œufs dans un périmètre de 10 km autour des pistes. De plus, des radars vont être utilisés pour détecter les oies qui pourraient «présenter un risque» au décollage et à l’atterrissage. Pour rappel, l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol abrite le hub de KLM et est desservi par près de cent compagnies telles Air France, Air Transat, British Airways, Cyprus Airways, El Al, United-Continental, easyJet, etc. Il a accueilli 49,7 millions de passagers en 2011.