La compagnie israélienne El AL a déclaré des pertes au premier trimestre en hausse. Elle étudie le lancement d’une filiale low cost  sur de courtes distances pour faire face à la concurrence. Avec une perte trimestrielle qui s’est creusée (- 32,5 millions de dollars à comparer au 23,5 millions de dollars à la même période un an plus tôt) en raison d’une plus vive concurrence et de coûts d’exploitation en hausse, El Al pense faire ce que nombre de majors européennes font ou développent, une filiale low cost dédiée aux vols courts et moyen-courriers et qui comprendraient une flotte de départ de quatre Boeing 737-800. Le bureau directeur aurait approuvé le principe, un lancement étant programmé à l’été 2014. Les destinations n’ont pas encore été déterminées. El Al prévoit aussi un plan pour réduire les coûts ainsi que ses effectifs. Outre ses consoeurs du pays, Arkia ou Israir Airlines, El Al a comme concurrentes sur les routes desservies easyJet qui lance à la rentrée une nouvelle liaison vers Tel Aviv depuis Rome (sa cinquième vers Israël alors qu’elle a annoncé qu’elle deviendra à la rentrée la « seconde compagnie non-israélienne » dans le pays avec 400 000 sièges proposés annuellement), ou Vueling, Wizz Air, airBaltic ou encore les Air France, Lufthansa, Alitalia, Royal Jordanian, Brussels Airlines, TAROM, Cyprus Airways, Meridiana, Transaero, Aeroflot,k CSA Czech Airlines…