L’État va avancer 300 millions d’euros aux aéroports français afin de prendre en charge leurs dépenses liées à la mise en place des mesures sanitaires post-coronavirus, dans la continuité du plan de soutien à la filière aéronautique.

Dans le cadre du projet de loi de finances rectificative, l’État va mettre en place 300 millions d’euros d’avances afin de prendre en charge les dépenses régaliennes des aéroports et ainsi éviter tout impact au sortir de la crise du Covid-19 pour les compagnies aériennes“, indique le ministère des Transports français dans un communiqué.

Le 25 mai, l’Union des aéroports français (UAF) avait demandé l’aide de l’Etat pour garantir leur “pérennité” financière, notamment en assumant “sur son budget le coût du déficit de financement 2020 des missions régaliennes de sûreté et sécurité aéroportuaires (estimé aujourd’hui à 500 millions d’euros)“.

Des grands aéroports français, comme Paris-CDG et Nice-Côte d’azur, comptent parmi les premiers aéroports européens à mettre en place les mesures sanitaires recommandées par l’EASA (Agence Européenne de Sécurité Aérienne) :  port du masque pour tous les personnels, nettoyage renforcé des équipements, des guichets d’enregistrement, du mobilier, distanciation physique quand c’est faisable à toutes les étapes du parcours… L’avance de 300 millions d’euros permettra aux petits aéroports d’avoir les moyens d’adopter les mêmes mesures sanitaires.

L'État va avancer 300 millions d'euros aux aéroports français pour les mesures sanitaires 1 Air Journal

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