Groupe ADP (Aéroports de Paris) a indiqué jeudi soir que la majorité des organisations syndicales représentatives (*) ont refusé de signer les trois accords visant à adapter le modèle de l’entreprise à son nouvel environnement lié à la crise crise sanitaire.

Dans un contexte de pandémie de Covid-19 qui paralyse le trafic aérien, le gestionnaire des aéroports parisiens cherchait à réduire ses coûts et ses effectifs sans départs contraints. Le texte négocié au cours des deux derniers mois avec les syndicats portait sur un accord d’activité partielle de longue durée (APLD), un accord de rupture conventionnelle collective (RCC) et un accord de performance collective (APC), l’ensemble étant “indissociable“, a indiqué Groupe ADP dans un communiqué.

Concrètement, ces accords visaient à réduire les salaires et la masse salariale (suppression jusqu’à 700 postes sur 6.300). Toutefois, le texte contenait une “clause de garantie de l’emploi” faisant obstacle à tout licenciement pour motif économique de 2021 à 2023 dans la maison mère, a expliqué Groupe ADP.

L’absence de signature conjointe de ces trois accords par les organisations syndicales représentatives représentant plus de 50% des voix imposera que les mesures nécessaires soient prises pour adapter le modèle économique et social de l’entreprise, conformément à ses orientations stratégiques. Le groupe ADP agira avec le souci d’équilibre entre toutes les parties prenantes“, a conclu le gestionnaire aéroportuaire.

(*) Des trois syndicats, seule l’UNSA a signé l’ensemble des trois accords, la CFE-CGC et la CGT ayant refusé.

Groupe ADP : les syndicats rejettent le "plan d'adaptation" 1 Air Journal

@ADP