L’étendue des dégâts est toujours incertaine dans le principal aéroport des îles Tonga, où l’éruption dans la nuit de vendredi à samedi du volcan Hunga Tonga-Hunga Ha’apai a déclenché des alertes au tsunami jusqu’aux côtes des Amériques.

Fermé à tout trafic après l’éruption dont le bilan reste inconnu, l’aéroport de Nuku’alofa-Fuaʻamotu, près de la capitale de l’archipel, sera survolé ce 17 janvier par un P3K Orion de l’armée néo-zélandaise pour évaluer les dégâts subis par les installations, tandis qu’un C130 Hercules parti lui aussi de Nouvelle Zélande doit effectuer un largage de produits de première nécessité ce lundi, dont de l’eau potable. L’Orion doit également survoler les autres îles, où l’ampleur de la destruction reste inconnue. L’Australie a de son côté annoncé l’envoi d’un avion de surveillance, et prépare des « fournitures humanitaires essentielles ».

Les communications avec l’île restent compliquées, le câble sous-marin ayant été endommagé, mais la fourniture d’électricité à l’électricité a Nuku’alofa, situé à 65 km du volcan, a repris dimanche. La réparation du câble de communication pourrait prendre jusqu’à deux semaines selon son opérateur Southern Cross Cable Network.

L’aéroport de Nuku’alofa accueille d’ordinaire les avions des compagnies aériennes Air New Zealand, Fiji Airways et sa filiale Link, et Talofa Airways en provenance des îles Samoa.

Les alertes au tsunami ont également eu un impact sur les vols jusqu’au Japon, où Japan Airlines a annulé 27 vols domestiques ; près de 230.000 personnes ont été appelées à l’évacuation dimanche.

Le volcan Hunga-Tonga-Hunga-Ha’apai avait émergé lors d’une éruption en 2009, puis avait en 2015 formé nouvelle île de deux kilomètres de long sur un kilomètre de large, haute de 100 mètres.

Eruption à Tonga : l’aéroport toujours fermé 1 Air Journal

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