Les collisions aviaires, également appelées “bird strikes” en anglais, sont en effet un danger potentiel pour les avions de ligne. Voici quelques raisons pour lesquelles elles sont considérées comme l’un des principaux dangers :

Fréquence des oiseaux dans l’espace aérien : Les oiseaux sont présents dans de nombreux environnements où les avions volent, notamment près des aéroports, des zones côtières et des routes migratoires. Cela augmente les chances de collisions.

Impact sur la structure de l’avion : Même un petit oiseau peut causer des dommages significatifs à un avion, en particulier s’il frappe le pare-brise, les moteurs ou les ailes. Ces dommages peuvent compromettre la sécurité du vol.

Risques pour les moteurs : Les moteurs sont particulièrement vulnérables aux collisions aviaires. Les oiseaux aspirés dans les moteurs peuvent causer des pannes ou des dommages importants, ce qui peut mettre en danger la sécurité du vol.

Potentiel d’incendie : Les oiseaux peuvent également endommager les surfaces de l’avion, ce qui pourrait entraîner des fuites de carburant et des incendies.

Risques pour la sécurité des passagers : En cas de collision aviaire grave, il peut y avoir des blessures graves voire des pertes de vies humaines, en particulier si l’avion perd le contrôle ou subit des dommages structurels majeurs.

En ce qui concerne les statistiques, le nombre de collisions aviaires varie d’une année à l’autre et dépend de plusieurs facteurs, notamment la géographie, la saison et les mesures de gestion des risques prises par les compagnies aériennes et les autorités aéroportuaires. Les compagnies aériennes et les agences de régulation mettent en œuvre diverses mesures pour réduire les risques de collisions aviaires, telles que l’utilisation de radars météo pour détecter les zones d’activité aviaire et la mise en place de programmes de gestion de la faune.