Dina Ben-Tal Ganancia, qui a pris la direction d’El Al en avril 2022, devrait partir dà la fin de cette année, après plus de trois ans à ce poste.
Dina Ben-Tal Ganancia, PDG d’El Al, a annoncé sa démission, marquant la fin d’un mandat mouvementé, mais financièrement fructueux. La compagnie aérienne a confirmé qu’elle quitterait ses fonctions d’ici le 31 décembre 2025, permettant ainsi une transition structurée à la direction. « Dina Ben-Tal Ganancia, PDG d’El Al depuis trois ans et demi et ayant occupé divers postes de direction au sein de l’entreprise pendant une vingtaine d’années, a informé le président du conseil d’administration de son souhait de quitter son poste d’ici le 31 décembre 2025. Mme Ben-Tal Ganancia a souligné que, compte tenu de la complexité et de la sensibilité d’El Al, il était important pour elle de permettre un vaste processus de recrutement et une transition ordonnée. À cette fin, elle a choisi d’annoncer ses plans dès maintenant », indique le communiqué de la compagnie israélienne. « Depuis sa nomination en pleine crise du Covid, Ben-Tal Ganancia a mené un processus de régulation des relations de travail à travers de nouveaux accords qui ont fait d’El Al une entreprise flexible et hautement productive, signé des accords d’approvisionnement stratégiques pour l’achat d’avions de pointe et élargi le réseau de lignes tout en améliorant constamment l’expérience client. »
Nommée au plus fort de la crise de Covid-19 en avril 2022, et ce après avoir occupé plusieurs postes de direction au sein de la compagnie aérienne – notamment celui de vice-président des affaires commerciales et industrielles et de directeur de la gestion des revenus-, Mme Ben-Tal Ganancia a guidé El Al pendant la reprise post-pandémie, les troubles géopolitiques et les fermetures temporaires de l’espace aérien à l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv.
Sous sa direction, El Al a enregistré des bénéfices records. Cette reprise financière a été en partie due à la réduction de l’activité des compagnies aériennes étrangères à destination et en provenance d’Israël, due aux préoccupations sécuritaires, ce qui a renforcé la part de marché d’El Al.
Malgré cette rentabilité, la compagnie aérienne a été critiquée publiquement pour la hausse des tarifs aériens, attribuée à une forte demande et à une offre limitée de vols internationaux.

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