French bee a présenté son programme de vols pour la saison hivernale 2025-2026, marquant une stratégie de consolidation sur ses axes historiques et nord-américains.
La low cost long-courrier positionne une offre renforcée au départ de Paris-Orly, en particulier vers la Réunion, mais maintient également une présence conséquente vers le Canada, les États-Unis et la Polynésie française, confirmant une croissance maîtrisée et une volonté de proposer des vols long-courriers accessibles à tous. Pour la saison allant de novembre 2025 à mars 2026, elle opérera jusqu’à 14 vols hebdomadaires vers Saint-Denis de La Réunion, soit une augmentation de 5 760 sièges par rapport à l’an passé. Cette hausse met en valeur l’importance de l’île de l’Océan indien comme marché historique de la low cost française, qui alignera plus de 150 000 sièges disponibles sur cette seule destination durant l’hiver.
La ligne vers Montréal depuis Paris-Orly, inaugurée au printemps 2025 et saluée par un taux de remplissage supérieur à 90%, se pérennise avec jusqu’à 4 rotations par semaine pendant l’hiver prochain. Les dessertes de New York (jusqu’à 6 vols/semaine), Miami (jusqu’à 3 vols/semaine) et la ligne combinée San Francisco–Papeete (jusqu’à 3 vols/semaine) demeurent des piliers du réseau de French bee.
« Ce programme illustre la solidité de notre réseau et la pertinence de notre modèle. Après un lancement réussi de Montréal au printemps, avec un taux de remplissage supérieur à 90 %, nous inscrivons cette destination dans la durée. Nous augmentons également nos fréquences vers La Réunion, notre marché historique, avec plus de 150 000 sièges proposés sur la saison. Cette croissance maîtrisée reflète notre vision : proposer un long-courrier accessible, fiable, et aligné avec les attentes concrètes des voyageurs », résume Marc-Antoine Blondeau, directeur général de French bee.
Flotte moderne et performance environnementale
L’ensemble des vols est assuré avec une flotte d’Airbus A350 de dernière génération. Ce choix permet à French bee d’afficher l’un des meilleurs bilans environnementaux du secteur : 55 g de CO₂ par siège-kilomètre, en baisse de 25 % comparé aux précédentes générations d’appareils, et seulement 2,2 litres carburant consommés par passager pour 100 km. Ce positionnement a permis à French bee d’être classée en tête, selon le fournisseur de données aériennes Cirium, pour la performance environnementale sur les liaisons transatlantiques en 2024.
En plus de la cabine Economique, la cabine Premium Blue sur ses A350, avec 35 sièges en disposition 2-3-2, propose une expérience dédiée au confort à prix maîtrisé, comprenant 91 cm d’espace entre les sièges, écrans HD, prises, repose-jambes, kit confort et une connexion Wi-Fi. Services à la carte, réservations simplifiées et tarifs attractifs composent la stratégie commerciale French bee, qui poursuit ainsi l’élargissement de sa clientèle, aussi bien loisirs qu’affaires, face à la concurrence sur le long-courrier français, en particulier sur le marché captif de l’île de la Réunion.
Air France opère des vols quotidiens au départ de Paris-Orly (jusqu’en mars 2026) et plusieurs vols hebdomadaires depuis Paris-Charles de Gaulle à destination de l’aéroport La Réunion-Roland Garros. Air Austral, basée à La Réunion, propose jusqu’à 12 vols directs hebdomadaires en haute saison, au départ de Paris-CDG. Corsair offre également jusqu’à 12 vols directs hebdomadaires au départ de Paris-Orly, ainsi que des vols directs depuis Lyon et Marseille à certaines périodes de l’année. La durée d’un vol direct entre Paris et La Réunion est d’environ 11 heures. Les voyageurs pourront consulter des comparateurs de billets d’avion comme Promovols ou Skyscanner pour identifier les meilleurs tarifs affichés par les compagnies aériennes pour voyager à la Réunion.

@French bee
Albatros13 a commenté :
21 septembre 2025 - 13 h 35 min
Le retrait d’AF d’Orly en 2026 laisse le champs libre aux opérateurs de la plate-forme de proposer plus de sièges vers l’outre-mer, population du bassin sud parisien qui préfère Orly à CDG.
AF a eu l’arrogance de penser que le low-cost était un épiphénomène, aura t’elle cette même arrogance de penser que le LC long courrier est un épiphénomène ?
French Bee démontre que cela est possible, à moins qu’AF pense que tout le monde peut se permettre ses prix !!!
NT a commenté :
21 septembre 2025 - 15 h 33 min
French bee est vraiment un excellent exemple de réussite sur le LCC LC ! Croissance contrôlée mais réelle autour de marché clés, on peut dire qu’elle a réussi avec succès à se démarquer de ses concurrentes.
La concurrence LC est de plus en plus sérieuse à Orly, Corsair s’étant bien redressée également. Les grandes perdantes semblent vraiment être Air Tahiti Nui et Air Austral, toutes deux en difficultés et qui perdent des dizaines de millions tous les ans…
hoblar a commenté :
21 septembre 2025 - 20 h 48 min
Ah Corsair semble être sorti de sa zone de turbulences ?
AJGD a commenté :
22 septembre 2025 - 1 h 25 min
Une petite rectification.
Dans les A350-1000 de French Bee, la classe premium est à 8 sièges de front. C’est dans les A350-900 qu’elle est à 7 sièges de front.
Dans le groupe Dubreuil (French Bee et Air Caraïbes), la classe intermédiaire dispose de 7 à 9 sièges de front selon la compagnie et le modèle d’A350. Cela ne donne pas la même expérience de voyage, la plus mauvaise étant sur les A350-900 d’Air Caraïbes.