La grève générale ce 29 septembre en Espagne paralyse durement le trafic aérien espagnol. 20 % du trafic seulement y est assuré en moyenne. En comparaison, lors de la dernière grève générale en France le 23 septembre dernier, la moitié des vols étaient assurés à Roissy Charles de Gaulle, 60 % à Orly ainsi qu'en Province. Le service minimum imposé par le gouvernement garantit 10 % des vols entre aéroports de la péninsule ibérique et 50 % entre ceux de la péninsule et ceux des îles Canaries, des  Baléares, Ceuta ou Melilla, entre autres. Sont aussi garantis par le service minimum 10 % des vols internationaux prévus  entre l'Espagne et les capitales de l'Union européenne auxquelles il faut ajouter Milan, Francfort, Zurich, Paris. Iberia n'assurant quant à elle que 35 % de ses vols prévus. Devant l'ampleur de la paralysie, Air France a préféré annoncer dans un communiqué qu'elle annulait jusqu'à demain tous ses vols de ou vers l'Espagne. La compagnie aérienne française reprendra son programme normal jeudi 30 septembre et devrait même ajouter des dessertes supplémentaires pour les passagers qui n'ont pu se déplacer aujourd'hui. Les passagers ont été prévenus par le ROC (Rappel Opérationnel Client) qui est chargé de leur proposer une solution de report.Ryanair a aussi interrompu ses liaisons avec l'Espagne. Pour les autres compagnies, il est demandé aux passagers de s'informer auprès des sites internet des compagnies afin de confirmer de l'état du vol. L'Espagne réalise sa première grève générale depuis 2002, à l'appel des principaux syndicats du pays. L'objectif est de protester contre les mesures d'austérité engagées par le gouvernement du socialiste José Luis Rodriguez Zapatero pour réduire le déficit budgétaire. Ces mesures prévoient notamment une réduction des salaires des fonctionnaires de 5% en moyenne et un gel de la plupart des pensions en 2011. cette politique intervient alors que le taux de chômage en Espagne atteint les %.