Après sept semaines de conflit, les mécaniciens de la compagnie aérienne française menacent de durcir leur mouvement et ont posé un ultimatum à 22h ce soir. Une situation qui n’arrange pas Air France qui doit faire face à un autre préavis de grève ce week-end de trois syndicats de pilotes. Le conflit entre Air France et une partie de ses 4 000 mécaniciens s’enlise après sept semaines de débrayage partiel. Les grévistes ont donc décidé de hausser le ton et ont donné jusqu’à ce jeudi soir 22h00 à la direction pour qu’elle entende ses revendications. Ils réclament une augmentation de 300 à 600 euros brut de leur salaire. Mais ce mouvement perturbe déjà le trafic de la compagnie notamment à Roissy, mais aussi à Orly et Toulouse. Comme l’explique un responsable d’Air France dans les colonnes du Parisien ce matin, environ « 15 à 20 retards par jour sur les moyens et longs-courriers » sont ainsi enregistrés à Charles de Gaulle. Autre point soulevé par les mécaniciens : la sécurité des vols. Selon eux, les cadres appelés par la direction sur la base du volontariat pour remplacer les grévistes ne possèdent pas tous les qualifications requises. Air France dément formellement cette affirmation. Rappelons que l’ultimatum posé par les mécaniciens ne précède que de quelques heures le préavis de grève, du 29 juillet au 1er août, posé par trois syndicats minoritaires de pilotes. Même si la direction indique aujourd’hui que tous les vols seront maintenus vendredi – avec tout de même quelques perturbations-, ce week-end de grands départs s’annonce donc imprévisible. C’est pourquoi Air France conseille à ses passagers de consulter systématiquement son site internet avant de se rendre à l’aéroport.