C’est grâce à l’obstination d’un avocat que les passagers du vol Antalya-Bâle-Mulhouse, victimes d’un retard de plus de 5 heures, ont pu être dédommagés par la compagnie low cost orange. Samedi 6 juillet 2013. Environ 80 passagers sont à bord du vol easyJet pour Bâle-Mulhouse. Mais en raison d’un problème technique, l’avion atterrit à Genève. Ils seront ensuite transférés par bus vers leur destination finale. Arrivée à 3h50 le lendemain matin au lieu des 22h50, soit 5 heures de retard. Parmi les passagers se trouve un certain Bernhard Madörin, un avocat bâlois particulièrement teigneux, ancien parlementaire SVP et grand procédurier. Au nom de tous les passagers, il mène une bataille pour une indemnité pour retard par la compagnie s’appuyant sur un paragraphe de l'accord de transport aérien bilatéral entre la Suisse et l'Union européenne. Tout d’abord easyJet essaye de gagner du temps, explique le site du SonntagsZeitung (littéralement Journal du dimanche), mais la menace d’un procès fait plier la compagnie qui promet 400 € à chaque passager, soit environ 32 000 euros au total. Toujours selon le SonntagsZeitung, ce serait l’un des premiers cas de recours collectifs pour l’aviation civile en Suisse. EasyJet a commenté l’affaire en indiquant que le retard était dû à un problème technique et que la sécurité des passagers était sa priorité, précisant outre mesure que 88 % des vols Easyjet étaient arrivés à l'heure en 2012.