Le vol AF443 avait décollé hier à 16 h 20 heure brésilienne de Rio (20 h 20, heure française) pour une arrivée initialement prévue à 8 heures à Roissy-Charles de Gaulle. "Vers 19 heures, un peu après le dîner, on nous a informés que nous ferions une escale en raison de problèmes qu'on ne nous a pas expliqués", a déclaré une passagère. Selon un communiqué d'Air France reçu à Paris, "l'équipage du vol AF 443 Rio-Paris a été informé pendant le vol de croisière d'une menace de présence à bord d'un engin explosif". "Conformément aux procédures prévues, le commandant de bord a décidé d'atterrir à Recife pour procéder à l'inspection de l'avion", a ajouté la compagnie aérienne. "Air France confirme que l'équipage a été informé pendant le vol d'une menace de présence à bord d'un engin explosif", déclarait à Reuters un porte-parole de la compagnie avant l'issue des vérifications. "Il n'y avait rien à bord de cet avion", a-t-il précisé par la suite. L'autorité de tutelle des aéroports brésiliens, Infraero, a confirmé cette information dans un communiqué, expliquant que l'appareil ne pourrait redécoller pour sa destination finale qu'après une ultime vérification des bagages enregistrés. Pendant ce temps-là, les passagers du vol AF443 ont été dirigés vers un hôtel, en attendant le feu vert des autorités locales. L'aéroport international de Gurapes, à Recife, a été fermé pendant une demi-heure, l'avion a ensuite été parqué sur une aire isolée. La police fédérale a d'abord inspecté la cabine, puis la soute et les bagages, apparemment sans trouver d'objet suspect. L’avion qui devait arriver ce dimanche matin devait redécoller normalement et arriver à destination dans la journée.