Dans la quatrième phase de recherches qui commencera en février 2011, la priorité sera donnée à la recherche des débris de l’Airbus A330-200 du crash Air France Rio-Paris de juin 2009 qui a fait 228 morts et non aux boîtes noires comme dans les précédentes recherches, selon une information du Figaro. La quatrième phase de recherches, qui commencera mi-février, se prolongera sur trois ou quatre mois au plus. Cette fois-ci, les moyens embarqués visent non pas une aiguille dans une botte de foins mais de nombreuses aiguilles dans une botte de foin, à savoir les débris de l’épave, et non pas les boîtes noires, qui de toutes façons n’émettent plus de signal depuis longtemps ; le signal de la balise ULB (underwater locator beacon) émet seulement jusqu’à 30 jours après son immersion. Qui plus est, la zone de recherche se précise. D’après des indications obtenues par le Figaro, la zone de recherches a été définie selon de précédentes données de crashs par l’armée russe. D’après cette dernière, à quasi chaque fois qu’une disparition mystérieuse d’avions a eu lieu, la récupération des débris s’est retrouvée dans un périmètre de 5 à 10 milles nautiques, soit 9 à 18 km de la dernière position connue. Toujours selon l’armée russe, ces avions s’étaient écrasés après une chute verticale et en spirale. Concernant le vol Rio-Paris d’Air France, on est quasiment sûr que le choc a eu lieu à plat, et que probablement les passagers étaient loin de connaître l’imminence du choc, car une grande partie d’entre eux ne semblent pas avoir été attachés à leur sièges par la ceinture de sécurité. En conséquence de cette nouvelle stratégie, les moyens utilisés d’un montant de 7 millions d’euros, et payés dans son intégralité par Airbus et Air France à moitié moitié –les autres fois, l’Etat français avait aussi mis la main au portefeuille- n’utiliseront qu’un seul bateau, l’Alucia, équipé de sous-marins de poche Remus, gros comme une torpille, engins idéals pour des fonds marins montagneux par 4 000 mètres de fonds. S’il s’avérait que les boîtes noires étaient enfin localisées, l’équipage devrait alors avoir recours au sous-marin Nautilus de l’Ifremer. Mais l’équipe ne vise encore une fois que les débris de l’épave dans un premier temps...