Alors que les organisations internationales affirment que le trafic aérien vers le Japon ne représente aucun danger, la compagnie aérienne suisse a décidé de  continuer à desservir tous les jours l’archipel. Mais les passagers atterriront soit à Tokyo soit à Osaka, selon les conditions météorologiques du jour et des taux de radioactivité. Swiss continue donc à relier Zurich au Japon, mais l’aéroport d’atterrissage peut varier en fonction de la direction du vent. En effet, par vent de sud, il y a un risque que des particules radioactives soient poussées vers la capitale japonaise. Dans une telle situation, les avions peuvent être déviés sur Osaka. C’est d’ailleurs ce qu’il s’est passé avec le vol de dimanche. L’appareil a atterri à Osaka, à environ cinq cents kilomètres au sud-ouest de la capitale nippone, d’où il est reparti lundi. En fin de matinée, la compagnie, qui garde l’œil rivé sur la météo, n’avait toujours pas décidé où atterrirait le vol devant partir à 18h de l’aéroport de Kloten ce lundi. Les compagnies aériennes restent donc toujours prudentes, à l’image de Lufthansa qui va continuer jusqu'au lundi 28 mars d'éviter l'aéroport de Tokyo, et ce malgré les déclarations de l'organisation internationale de l’aviation civile (ICAO), l’Agence internationale de l’énergie atomique (IAEA), l’Organisation maritime internationale (IMO), l’Organisation mondiale de la santé (WHO), l’Organisation météorologique internationale (WMO), et l’association internationale du transport aérien (IATA). Ces diverses organisations ont toutes affirmé, ces derniers jours, qu’aucune restriction des vols n’était nécessaire, y compris vers les aéroports d’Haneda et Narita de Tokyo.