Le chef des opérations de secours à l’aéroport international de Katmandou pense que l’erreur humaine est la cause du crash du Beechcraft 1900D de la compagnie aérienne Buddha Air qui  a fait 19 morts Le Beechcraft  avec 19 occupants à bord (10 passagers indiens, trois Népalais, deux américains et un japonais plus trois membres d’équipage népalais) faisait un tour depuis Katmandou en passant près de l’Everest, plus haute montagne du monde. Il s’est écrasé lors de sa descente vers Katmandou dimanche, à seulement 8 km de l’aéroport. Les conditions météorologiques étaient loin d’être favorables avec de fortes pluies et du brouillard. La thèse de l’erreur humaine a été avancée par Bimesh Lal Karna, qui dirige la section de secours à l’aéroport international de Tribhuwan (Katmandou). « S'il y a eu un problème technique, il aurait dû y avoir une indication quelque part. L'avion avait déjà volé pendant 45 minutes et aucun problème n'a été décelé pendant cette période. Le mauvais temps a incité le pilote à prendre la mauvaise décision", a-t-il expliqué. La boîte noire a été retrouvée et les enquêteurs devraient rendre leur rapport d’ici trois mois. 200 personnes ont perdu la vie dans un accident aérien au Népal depuis 19 ans, année de l’adoption d’une loi pour réguler le secteur des compagnies aériennes privées. 18 de ces 22 accidents étaient le fait de compagnies privées. Presque toujours, la cause de ces crashs a été attribuée à des erreurs de pilotage. Ainsi, Aircrashobserver.com publiait dans un rapport de l’Autorité de l’aviation civile népalaise de décembre 2010 faisant suite au crash de Tara Air (22 morts), que la plupart des crashs survenaient quand les pilotes violaient les règles de sécurité internationale en prenant le risque de voler sous des conditions météo difficiles.