La partie avant du fuselage de l'A350 XWB est arrivée dans les usines Airbus de Toulouse, où il a rejoint la ligne d'assemblage. Un A300 Beluga a transporté la section longue de 21 mètres depuis Saint Nazaire vers Toulouse le 23 décembre 2011, la partie avant devant être rejointe par la partie centrale en début d'année prochaine. Ce fuselage (MSN5000) ne volera jamais, mais sera utilisé pour tester et valider la solidité des structures  et les systèmes de l'A350, qui comme le Boeing 787 Dreamliner est construit en partie en matériaux composites. L'exemplaire suivant sur la ligne d'assemblage, MSN1, effectuera lui le vol inaugural, prévu désormais pour le début 2014, suivi par quatre autres avions de test. Contrairement au Dreamliner dont le fuselage est entièrement en composites, celui de l'A350 est un cadre d'aluminium sur lequel sont posés des panneaux en composites. L'assemblage des ailes de l'A350, longues de 32 mètres et majoritairement en composites de carbone, a commencé fin novembre dans l'usine toute neuve de Broughton au Royaume Uni. L'A350 sera décliné en trois versions, 800, 900 et 1000, avec des capacités respectives de 270, 314 et 350 passagers (configuration typique en trois classes, avec au maximum 440 sièges pour les trois versions). L'A350-900 sera le premier à voler, suivi un an plus tard par les 800 et 1000. Des retards par rapport à la date initialement prévue de 2013 annoncés en juin puis novembre, et qui ont provoqué des remous chez les compagnies aériennes, en particulier son plus gros client Qatar Airways avec 80 commandes. Fin novembre 2011, 567 exemplaires avaient été commandés par une trentaine de compagnies (119 A350-800, 373 A350-900 et 75 A350-1000) – Bangkok Airways ayant annulé la sienne en septembre.