Pressée par ses créanciers, la compagnie aérienne américaine a finalement décidé d’étudier la possibilité d’une fusion avec un autre transporteur, tout en annonçant qu’il n’est pas encore question de céder aux sirènes d’US Airways. AMR a fini par céder à ses créanciers. Le groupe, détenteur d’American Airlines et placé sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites à l’automne dernier, a finalement annoncé qu’elle étudiait des scénarios de fusion selon un accord noué avec ses partenaires inquiets tels que Boeing ou encore trois syndicats. Elle a pourtant repoussé jusqu’ici cette solution, en espérant que son plan lancé en février (au moins 13 000 suppressions d’emplois et 1,2 milliard de dollars d’économies) lui permettent de s’en sortir seule. Cela ne signifie toutefois pas qu’une fusion sera programmée dans l’immédiat, le projet étant seulement à l’étude. Pour rappel, American Airlines fait l’objet de nombreuses convoitises de ses consoeurs américaines Delta Air Lines et US Airways. Et l’idée de fusion est loin de déplaire à son personnel. Les syndicats d’AMR ont d’ailleurs signé un accord en avril dernier avec US Airways sur les conditions de travail en cas de fusion.