Publié le 1 juin 2024 à 00h03
L’avion électrique de demain dans les cartons d’EADS
Publié le 13 septembre 2013 à 16h00 par Joël Ricci
Parmi les 34 plans de « reconquête industrielle » lancés cette semaine par le président François Hollande, il y a celui de l’avion électrique et d’une nouvelle génération d’aéronefs. EADS sera de la partie, le constructeur prévoyant de faire voler son premier avion tout électrique, l’E-Fan, d’ici la fin de l’année. Avant d’envisager un modèle de 100 places à l’horizon 2030.
L’E-Fan, cofinancé par la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC), le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER), l’Etat français (Fonds FRED), la Région Aquitaine et le Département de Charente- Maritime, est un petit appareil biplace d’une longueur de 9,50 mètres, propulsé par des moteurs électriques alimentés par des batteries lithium-ion polymères d’une tension de 250V. Présenté lors du dernier salon du Bourget, il devrait faire son premier vol d’essai d’ici la fin de l’année. EADS prévoit une commercialisation à partir de 2017. Son usine de construction qui devrait se situer en Gironde prévoit de fabriquer plusieurs centaines d’appareils destinés idéalement aux écoles de pilotage, pour lequel il est très adapté en raison d’une autonomie - si des missions de vol de 30 mn à une heure sont évoquées par EADS, il ne précise pas réellement son autonomie - et d’un coût de l’heure de vol bien moindres comparativement à un avion standard. Le coût de l'heure de vol devrait se situer entre 100 et 150 € selon EADS. Son prix d’achat devrait aussi être compétitif car » il sera fabriqué en mode low-cost mais assemblé en France avec des fournisseurs européens », avait souligné Jean Botti, Directeur Général Délégué Technologie et Innovation (CTO) d’EADS.
Mais ce prototype n’est que le premier pas vers les appareils de génération future plus économes en consommation de carburant, et aussi plus écologique, un paramètre de plus en plus pris en compte. Ainsi, grâce à ce plan de reconquête industrielle, la voie est grande ouverte pour un projet d’avion électrique régional d’une capacité d’environ 100 sièges, développé par EADS associé à Siemens, … une révolution technologique qui ne se fera pas avant l’horizon 2030 au bas mot.
La nouvelle génération d’aéronefs qu’envisage de générer l’un des 34 plans de reconquête industrielle pourrait aussi donner la part belle à d’autres objets volants comme les drones ou encore les dirigeables. Ces derniers qui étaient tombés en désuétude voient un regain d’intérêt ces dernières années avec la montée du pétrole cher. Ainsi EADS avait-il présenté lors du dernier salon du Bourget Airship, un projet de dirigeable de 80 à 90 mètres de long, 50 à 60 m. de large, véritable catamaran des airs capable de voler à 150 km/h et de transporter jusqu’à 7 tonnes de matériel.
Altran, leader mondial du conseil en innovation et ingénierie avancée, avait de son côté présenté lors du salon du Bourget un drone-dirigeable fonctionnant à l’énergie solaire. Ce projet, porté par le département de recherche d’Altran, vise à pouvoir transporter des charges lourdes (jusqu’à 200 tonnes) sur de longues distances (tel un Paris – New York), le tout à une vitesse limitée de 25 km/h pour assurer une consommation d’énergie optimale.
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Jerem93 a commenté :
13 septembre 2013 - 16 h 15 min
Le gros suppositoire Altran qui veut faire CDG-JFK a 25km/h…..MDR je vois vraiment pas a quoi ça va servir…
ba bon courage au crew pour les 234h de traversée 🙂
Enrique a commenté :
13 septembre 2013 - 17 h 47 min
Un porte container met environ 8 jours pour effectuer la traverser. Guère plus rapide que ce dirigeable… Et surement beaucoup plus polluant
Aulongcourt a commenté :
13 septembre 2013 - 18 h 06 min
….Par exemple a transporter sous élingue de gros lourds et volumineux morceaux de fuselage d’ A 380 jusqu’à Toulouse sans ennuyer personne…
…..Par exemple a transporter sous élingue des cuves complètes (mais vides!) de centrales nucléaires…
……Par exemple a transporter sous élingue de gros/très gros ,et lourds/très lourds transformateurs ou des turbines de générateur…
……Par exemple a transporter sous élingue a des endroits pas possibles,lointains et inaccessibles,des chargements de gros tubes pour pipe-lines ou gazoduc….
….etc…etc…etc…
werner a commenté :
14 septembre 2013 - 8 h 46 min
Effectivement dans l’industrie pétrolière cet outil devrait très vite faire sa place et apporter une grande utilité. La vitesse n’est pas un handicap par contre le volume transportable est un avantage considérable.
Mamadinho a commenté :
16 septembre 2013 - 10 h 48 min
Pour info il n’y a pas de crew car il s’agit d’un drone.
748 a commenté :
13 septembre 2013 - 17 h 55 min
Vraiment, moi ça m’intéresserait, un avion de 100 places et électrique. Je voudrait devenir ingénieur aéronautique et je pense que ce serait une grande innovation.
erceff a commenté :
18 septembre 2013 - 0 h 23 min
moi je pense qu il ne faut pas attendre demain pour faire un avion électrique.
nous avons les capacités des aujourd’hui de faire des avion électrique de 100 a 150
passagers sur une autonomie pouvant faire le tour du monde et a 900 kilomètres heure ce qui est le record de vitesse en hélice.
si ça intéresse quelque d eads pour faire un saut de 30 ans ,je donnerai plus d explication.
d autres techniques de transport pointe le nez et mettrons le transport aériens en
second plan sur les liaisons continental mais restera premier sur les liaisons maritime.
Didier Delmotte a commenté :
20 mars 2014 - 1 h 04 min
Le TaGV (lire TaGéVé) un mode de « Transport aérostatique à Grande Vitesse » grâce à l’énergie d’origine photovoltaïque. D’un concept et d’une construction très économiques, 100% écologique et 100% sécuritaire, il conviendrait très bien pour les lignes aériennes intérieures en Afrique, en Chine, en Inde, en Russie, en Australie ou en Amérique du Sud).
Communiqué 1
« Didier Delmotte, citoyen français, ancien Président fondateur et propriétaire de la compagnie Air Littoral qu’il a créée en France en 1972, dirigeant un bureau d’études indépendant, vient de déposer un brevet en Suisse avec extension internationale et a l’honneur de vous présenter un nouvel aéronef révolutionnaire dont l’une des nombreuses applications est un dirigeable à la fois aérostat et avion nommé AEROSTAT-PLANE qui s’inscrit entièrement dans une politique de développement durable, avec structure en bois (spruce aviation) et propulsion électrique (ou hybride) avec 1 à 3 ha de surface photovoltaïque selon les modèles.
De par sa forme rectangulaire et profilée d’aile d’avion, son aérodynamisme est tel qu’il peut voler avec ou sans hélium en fonction de la puissance installée à bord. Selon les modèles et la motorisation, électrique ou hybride avec turbopropulseurs, les capacités de charge sont de 100 à 300 tonnes sur 1.800 à 24.000 km à des vitesses allant de 185 à 555 km/h.
L’AEROSTAT-PLANE ignore le crash, il est donc de ce fait le véhicule, toutes catégories, le plus sûr au monde.
Didier Delmotte précise que de ce dirigeable, il a été développé une version « bombardier d’eau » pouvant larguer jusqu’à 300 tonnes de liquides, ce qui pourrait résoudre tous les problèmes d’incendie dans le monde, ainsi qu’une version « gros porteur » pouvant transporter 1.400 personnes sur 6.000 km avec un confort et une sécurité incomparables, et ce à des prix défiants toute concurrence ».
Le projet pourrait générer dans le monde, un million d’emplois sur vingt ans.
Il est précisé que le financement du projet est assuré par la Fondation Indépendante du Développement Durable Didier Delmotte (FIDD) qui recherche un partenaire industriel avionneur.
Documentation technico-commerciale préliminaire illustrée sur demande.
Contacts : didier.delmotte2@orange.fr 0033139977159 et 0033675575142
lahouari a commenté :
21 février 2016 - 18 h 26 min
Toutes les usines d’avions pour leur sécurité et leur confort pour tous
Il existe un système plus confortable et la sécurité contre la catastrophe plane
Y compris un nouveau système pour l’avion le plus sophistiqué