La météo devrait de nouveau se détériorer ce jeudi alors qu’onze avions militaires et civils et cinq navires participent aux opérations de recherche pour tenter de localiser le Boeing 777-200ER de la compagnie aérienne Malaysia Airlines, disparu le 8 mars avec 239 personnes à bord, sur une zone couvrant 78 000 km². LAMSA (Australian Maritime Safety Authority) en charge des recherches au sud-est de l’Australie a annoncé ce 27 mars 2014 la poursuite des opérations de recherches dans le sud de l’Océan indien. L’agence ne précise pas si les recherches tiendront compte des images prises lundi par un satellite Airbus et dévoilées hier par la Malaisie, montrant 122 débris éparpillés sur environ 400 km² dont certains mesurant un mètre de long et d'autres 23 mètres. Le ministre malaisien précisait hier que ces débris n’étaient « pas très éloignés » de la zone ou des objets avaient été repérés par des satellites chinois, tout en se gardant bien de dire qu’ils avaient été identifiés comme venant du vol MH370 : ils permettront juste de « mieux cibler les opérations de recherches ». L’AMSA avait de son côté annoncé hier soir que rien de nouveau n’avait été identifié. Alors que débute le vingtième jour de recherches, la météo revient jouer les trouble-fête : elle doit « se détériorer » en cours de journée, et pourrait de nouveau interrompre les opérations comme ce fut le cas mardi. Le HMAS Success et quatre navires chinois sont déjà sur zone, à environ 2500 kilomètres de Perth, pour tenter de repêcher des débris flottants. Côté enquête sur les pilotes, le FBI a expliqué qu’il lui faudrait encore un ou deux jours pour exploiter « le matériel informatique » fourni par les autorités malaisiennes, dont le simulateur de vol du commandant de bord Zaharie Ahmad Shah dans lequel des données auraient été effacées plus d’un mois avant le décollage du vol MH370. Le directeur James Comey n’a donné aucun autre détail lors de son audition devant le Congrès américain. Mise à jour : Environ 300 débris ont été localisés par un satellite civil thaïlandais dans une zone de recherche du Boeing, a annoncé ce jeudi l'agence publique thaïlandaise chargée des satellites, mais elle n'est pas en mesure de confirmer que ce sont des débris de l'avion.