Alors que les recherches de débris se poursuivent sur une nouvelle zone du sud de l’océan Indien, un ministre malaisien entretient une piste insensée et veut croire au « miracle » : sait-on jamais s’il y a des survivants ? Bien que la thèse du crash soit officiellement confirmée, Hishammuddin Hussein, ministre malaisien des Transports affirme que « les miracles existent ». « Aussi faibles que soient les chances (...), nous continuerons à rechercher  de possibles survivants », a-t-il déclaré à des journalistes tout en présentant ses condoléances aux familles des passagers et de l’équipage. Parents et amis des passagers ont avoué que dans l'attente de preuves tangibles que l'avion s'est bien écrasé, ils restaient torturés par l'incertitude sur le sort de leurs proches. « C'est le traumatisme de savoir qu’il est peut-être mort, peut-être pas. Peut-être qu'il est encore en vie et nous nous devons de le trouver. Peut-être qu'il est mort dans la première heure du vol et nous ne le savons pas », a déclaré Sarah Bajc, la petite amie américaine d’un des passagers américains du vol MH370, Philip Wood. Les recherches se poursuivent ce samedi. Un avion Ilyushin IL-76 chinois a ainsi repéré aujourd’hui trois nouveaux objets flottants avec des couleurs comprenant celles de la livrée de Malaysia Airlines, indique l’agence chinoise Xinhua. De leur côté, les autorités maritimes australiennes indiquent qu’aucun des débris repérés par satellite ou avions ne pourra être certifié comme appartenant au vol MH370 sans qu’il n’ait été localisé et remonté à bord d’un des navires participant aux recherches. De nouvelles analyses satellitaires ont permis vendredi de redéployer la zone de recherches dans une nouvelle zone à plus de 1 000 kilomètres au nord-est de la précédente et à environ 1850 km à l’ouest de Perth, sur la côte Ouest de l'Australie.