Après s'être déclaré "très confiant" que les ultrasons détectés dans le sud de l'océan Indien proviennent des boîtes noires du B777-200 de Malaysia Airlines, le Premier ministre australien, Tony Abbott, s'est montré bien plus réservé ce samedi en déclarant qu'' il faudra continuer les recherches  "encore longtemps". "Tenter de localiser quelque chose à 4,5 km sous la surface de l'océan à environ un millier de kilomètres des côtes représente une énorme, énorme tâche et il est probable qu'il faudra continuer encore longtemps", a expliqué Tony Abbott. Quatre signaux supposés provenir des boîtes noires du B777 disparu ont été repérés par une sonde hydrophone américaine tractée à basse vitesse par un navire de la Marine australienne, l'Ocean Shield. Un cinquième signal a été capté par une bouée-sonar larguée sur la zone mais il n'est vraisemblablement pas lié à l'avion, ont prévenu les autorités australiennes, qui supervisent les recharges au large des côtes australiennes. Par ailleurs, le coût de ces opérations de recherche bat tous les records. Il atteint déjà entre 33 et 36 millions d’euros après cinq semaines d’efforts, alors que les recherches de l'épave du vol Rio-Paris d'Air France avaient coûté 32 millions d'euros au bout de deux ans. Sept pays sont en première ligne des contributions financières: la Malaisie, la Chine, le Japon, les Etats-Unis, la Corée du Sud, l'Australie, la Nouvelle-Zélande. La seule mobilisation des 21 satellites chinois aurait coûté 12 millions d'euros.