Publié le 1 juin 2024 à 00h03
Crash du vol MH370 : au tour des recherches sous-marines
Publié le 14 avril 2014 à 07h30 par François Duclos
Aucun nouveau signal n’a été enregistré depuis six jours, mais les opérations de recherche ont repris lundi pour tenter de localiser le Boeing 777-200ER de la compagnie aérienne Malaysia Airlines disparu le 8 mars avec 239 personnes, avec à la clé un premier déploiement de robot sous-marin.
Selon le communiqué quotidien du Centre de coopération australien des agences (JACC), en charge des recherches dans l’Océan indien, 12 avions et 15 navires participent ce 14 avril 2014 aux recherches, sur une surface de 47 664 km² centrée à environ 2200 km de Perth. Mais c’est sur une zone bien plus étroite d’environ 1000 km² qui sera examinée par l’ADV Ocean Shield, qui avait « entendu » les derniers signaux provenant vraisemblablement d’un enregistreur de vol grâce à son Towed Pinger Locator : le navire déploiera aujourd’hui pour la première fois le robot sous-marin Bluefin 21 de l’US Navy, capable de plonger à 4500 mètres de profondeur pendant une vingtaine d’heures. Grâce à ses sonars, le Bluefin 21 est capable de créer une carte précise des fonds marins, et donc des débris qui s’y trouveraient.
Le directeur du JACC Angus Houston appelle toutefois à la prudence quant aux résultats des recherches sous-marine, tout comme sur la nappe de carburant repérée dans la zone de recherche : des analyses sont en cours pour déterminer s’il s’agit de carburant d’avion.
Le HMS Echo, désormais dans la même zone, et des P-3 Orion vont toutefois continuer à essayer de repérer des signaux acoustiques, même s’il semble désormais probable que les batteries des boîtes noires sont épuisées, 38 jours après la disparition du vol MH370. Une quasi-certitude qui devrait pousser selon le quotidien Economic Times la Chine à envoyer sur place son propre submersible de recherche Jiaolong (Dragon des Mers), capable d’emporter trois personnes et qui était descendu à 7000 mètres de profondeur dans la fosse des Mariannes en 2012.
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Erik de Nice a commenté :
14 avril 2014 - 13 h 53 min
Une nappe de carburant en plein milieu de l’océan, en soit, ça n’a rien d’exceptionnel mais une nappe de carburant repérable par satellite, donc d’une taille conséquente, émanant d’un avion “sensé” être au fond à l’occasion d’un vol sans fin avec nécessairement des réservoirs vide à l’impact, je me dis que la fabuleuse campagne de désinformation continue…
Ce ne sont pas les quelques litres d’huile et de liquides hydrauliques présent à bord qui formeraient une nappe repérable par satellite plus de 37 jours après le crash!!!!
À suivre donc…
vonfritschthofen a commenté :
14 avril 2014 - 16 h 11 min
Quand les batteries des boites noires sont épuisées . Pitié, si seulement on arrêtait de dire des énormités . Les enregistreurs de vol n’ont pas de batteries, et quand bien même, si ils en avaient, ce ne sont pas des émetteurs . Mais journalistiquement c’est plus aisé de parler de boites noires, terme à sensation, faisant frémir grand mères et enfants, mais trompant le lambda l’habituant à croire à des âneries . Va falloir trouver un mot à sensation pour “balise de détresse, orange aussi celle là, n’en déplaise, ou ELT Emergency locator Transmitter, car c’est elle que l’on recherche, équipée de sa propre batterie d’une autonomie de 50h … et qui, déclenchée par un choc violent émet sur 121,5 Mhz, 243 et 406Mhz . D’ici à inventer qu’elle crie “au secours, au secours ” y’a pas loin. Surprenant que la presse en quête de la vérité vraie ne vérifie ou ne se renseigne pas un peu plus techniquement, elle y gagnerait en crédibilité . En attendant les constructeurs de FDR vont etre obligés de, finalement, ajouter une batterie puisque maintenant, le monde entier sait que les “boites noires” ont une batterie et que c’est ce qu’on recherche en cas de disparition .
Chris de Nice a commenté :
14 avril 2014 - 16 h 54 min
Euh … Je suis désolé mais ce n’est pas l’ELT qui est recherchée !! L’ELT ne fonctionne que sur Terre , pas sous l’eau !!( elle peut émettre en mer uniquement a condition qu’elle flotte ) Et pour info les ELT ne transmettent plus sur 243 MHz depuis un certain temps ( 2009 ) uniquement sur 406Mhz , le 121.5 est uniquement un ” homer” a très faible distance pour la recherche finale , désolé mais il faut mettre tes fiches a jour …
Effectivement il n’y a pas de ” batteries” sur les ” boîtes noires” ( qui étaient tout de même noires a l’origine mais que l’on peint désormais en orange pour les répérer plus facilement . Mais la balise ULB qui transmet dans son signal pendant au minimum 30 jours est fixée sur les enregistreurs ( CVR et DFDR , donc deux enregistreurs , deux balise ULB ) ce qui revient un peu au même …
tichat a commenté :
14 avril 2014 - 20 h 07 min
Oui l ELT fonctionne a partir d un certain nombre de g en cas de crash ou peut etre declenchee par l equipage en cas d ammerissage. Cependant il est certain que les batteries ulb sont vides a l heure actuelle ce qui va rendre les recherches encore plus compliquees qu elle n etaient deja l. Le signal omnidirectionnel est émis à une fréquence de 37,5 kHz à 160 dB (ref 1 Pa à 1 m) toutes les secondes pendant une durée d’au moins trente jours consécutifs sur une portée de 2 km environ. Il peut être capté à une profondeur allant jusqu’à 6 000 mètres (environ20 000 pieds) grâce notamment à des « towed pinger locators » (TPL) spécifiques constitués d’hydrophones passifs qui sont remorqués à faible vitesse (généralement entre 1 et 5 nœuds, selon la profondeur de remorquage) derrière des navires. Les journalistes racontent tout et n importe quoi alors qu une bonne partie des gens voient bien que ce crash est etrange. Le DFDR lui communique avec les systemes avions en liaison ARINC 717 via le FDIU. 25 heures de parametres sont enregistres et l autonomie de la batterie du FDR est d environ 6 ans. Pour ceux qui connaisent
vonfritschthofen a commenté :
14 avril 2014 - 21 h 13 min
Mille merci, Chris, de cette correction importante, la référence mentionnée est l’ELT ARTEX B 406-A spécifiée comme émettant bien aussi en 243 MhZ . Pour ce qui concerne les noms mal appropriés, pourquoi l’ULB n’est pas mentionnée puisque c’est bien cette balise que l’on recherche et dont on parle ? Parler de la boite noire est un raccourci trompeur .