Les recherches sur le site du crash  du vol MH17 de Malaysia Airlines ont été suspendues jeudi 7 août en raison de l’intensification des combats. 65 victimes du B777 abattu par un missile sol-air, ont également pu être identifiées par les experts néerlandais en médecine légale. Si 65 victimes dont 39 néerlandaises ont pu être identifiées, le travail restant à faire reste immense avec 176 corps « plus ou moins complets » et 527 restes de victimes, le B777 comptant au total 298 occupants. Il faudra encore des mois, préviennent les experts pour identifier chaque victime. Les recherches de dépouilles ont malheureusement aussi été interrompues sur le site du crash dans l’est de l’Ukraine en raison de l’insécurité due à la  recrudescence des combats entre combattants loyalistes ukrainiens et séparatistes pro-russes. Enquêteurs néerlandais, australiens et malaisiens ont même été contraints de quitter l’Ukraine pour rejoindre les Pays-Bas. Selon Mark Rutte, Premier ministre néerlandais, la « situation se dégrade chaque jour » dans l’est de l’Ukraine, ajoutant jeudi dernier que « cela n'a aucun sens de poursuivre la mission dans ces conditions ». Enfin, la compagnie malaisienne a annoncé avoir offert 5 000 dollars d’assistance à chaque famille de victimes. Dans un communiqué daté de samedi, elle indique que son objectif principal consiste à prendre soin des êtres chers touchés par la tragédie, et a assigné à chaque famille une personne qui s'occupe de leur fournir un soutien émotionnel. « À ce jour, la majorité des familles ont déjà bénéficié de cette aide financière, qui ne fera pas partie de l'indemnité financière qui leur sera octroyée ». Rappelons aussi que  Malaysia Airlines souffrant cruellement d’une baisse de ses réservations avec deux crashs en quatre mois (le vol MH370 quelque part dans l’Océan indien et le vol MH17 en Ukraine), son actionnaire principal (70 % du capital), a annoncé vouloir racheter les 30 % restants et lancer une restructuration en profondeur.