A compter de ce samedi 15 novembre, la France décide d’étendre le dispositif de surveillance des passagers à ceux provenant de Bamako au Mali. Vendredi 14 novembre, la Mali annonçait le décès de trois personnes contaminées par le virus Ebola par un imam venu de la Guinée voisine. Un médecin malien, qui soignait un infirmier contaminé, a aussi été contrôlé positif et la vigilance se relève d’un cran au Mali avec 256 personnes qui restent sous contrôle. L’alerte est jugée assez sérieuse pour que la France étende son dispositif de surveillance des passagers susceptibles d’avoir contracté le virus Ebola, au Mali. Les passagers des deux compagnies françaises desservant la capitale du Mali, et ayant atterri à Paris Roissy (pour Air France) et Orly (pour Aigle Azur), ont donc été contrôlés dès ce samedi matin par les services médicaux des deux aéroports, avec l'appui de la protection civile et de la Croix-Rouge française. « La température de chaque passager sera mesurée et une fiche d'information sur la conduite à tenir en cas de fièvre supérieure à 38°C, dans les 21 jours après leur retour, lui sera remise », a indiqué la ministre de la Santé Marisol Touraine. Les passagers sont aussi invités à renseigner un formulaire, afin de tracer leur parcours et les personnes qu’ils peuvent rencontrer lors de leur voyage. L'épidémie d'Ebola a provoqué à ce jour le décès de 5 000 personnes, dans leur immense majorité au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).