La flotte mondiale d’avions passagers va plus que doubler pour atteindre 48.000 appareils d’ci 20 ans, avec une croissance du trafic aérien de 4,4% par an, entraînant un besoin de 37.390 avions passagers et cargos neufs dans les deux prochaines décennies (2018-2037), selon les nouvelles prévisions de marché d’Airbus.
Relevant ses prévisions, le groupe aéronautique européen prévoit ainsi désormais un marché de 5.800 milliards de dollars (4.950 milliards d’euros) aux prix catalogue pour un besoin de 37.390 avions neufs sur la période 2018-2037, au lieu de 5.300 milliards pour 34.900 appareils il y a un an. “Les facteurs de croissance comprennent une consommation privée 2,4 fois plus élevée dans les marchés émergents, des revenus disponibles en hausse et un quasi-doublement des classes moyennes à l’échelle mondiale“, indique Airbus dans un communiqué. Les pays émergents représenteront plus de 60% de la croissance économique et les voyages par habitant seront multipliés par 2,5 pour ces pays.
Pour le segment court et moyen-courrier – où la plupart des avions monocouloirs d’aujourd’hui sont en concurrence et sur lequel Airbus s’est renforcé en prenant le contrôle du programme CSeries de Bombardier – le groupe prévoit un besoin de 28.550 avions neufs, soit 76% de la demande totale prévue. Pour le segment long-courrier, qui inclut les avions de plus grande capacité, y compris l’A350-1000 et l’A380, Airbus prévoit une demande de 1.590 appareils au cours des 20 prochaines années.
pbravo xXx a commenté :
7 juillet 2018 - 14 h 09 min
L’aviation à beau rester un microbe par rapport aux autres modes de transport, on peut légitimement poser la question environnementale en voyant ces chiffres.
Gian a commenté :
8 juillet 2018 - 7 h 27 min
Aujourd’hui, malheureusement, la problématique environnementale on la remarque lorsque les catastrophes sont là, fatalisme oblige!
Alex le Grand a commenté :
7 juillet 2018 - 17 h 31 min
Ces études prévisionnelles sont merveilleuses !
Si on réalise un backtesting (regarder les prévisions faites par les constructeurs il y a quelques années comparées à la réalité), c’est toujours le même constat : aucune de ces prévisions ne s’est jamais réalisée. Tant s’en faut !
La plus cinglante comparaison concerne Airbus. Pour les études préalables au lancement de l’A380, il avait été établi qu’en 2020 (donc dans deux ans), le marché des hypergros porteurs (A380, B748, autres à lancer) serait de 1200 avions. Moralité : 350 A380 et le programme s’arrêtera et le B748 est en voie d’interruption).
L’étude sur les monocouloirs type A320 s’est avérée fausse en surestimant le marché de l’ordre de 500 %.
Mais c’est sans doute le genre de l’exercice.
Justin Fair a commenté :
8 juillet 2018 - 8 h 29 min
” La prédiction est difficile, surtout quand elle concerne l’avenir!”
(Pierre Dac)
Ça va etre rude a commenté :
7 juillet 2018 - 19 h 56 min
Donc , en gros, tous les constructeurs au monde d’appareils LC devront ce partager le fabuleux pactole de 1590 appareils sur les 20 prochaines années, ce qui fait une fabuleuse moyenne de 80 coques par an…..tout ça pour y loger la production des derniers B747-8 ,B 777-300ER et A330-200/300, plus les B787 et A350 toutes versions présentes et à venir, plus les A330-900 et une louches de A380… Sans oublier La partie ” haute” du segment NMA, et quelques ” exoticites aéronautiques” à venir de Russie et/ou de Chine!!!
Ça va être chaud de caser tout ce monde la dans un carré de 80 appareils/an!!!
Gian a commenté :
8 juillet 2018 - 7 h 18 min
Espérons bien que les compagnies aériennes choisissent au moins pour le confort auditif!
jtb a commenté :
8 juillet 2018 - 8 h 18 min
cela me semble une étude/publication dans le seul but de faire monter l action du groupe AIRBUS .
et aussi quid du prix du kérosène ?
ARNAUD a commenté :
8 juillet 2018 - 8 h 23 min
37 390 avions et pas un de plus! Croyez-vous que l’on peut arriver à un tel degré de précision sur vingt ans? Je penser que l’on aurait pu dire “autour de 40 000” ce qui aurait été plus raisonnable.
hunders a commenté :
8 juillet 2018 - 8 h 47 min
Toutes ces prévisions qui ne tiennent compte ni des inévitables crises financières donc économiques à venir, ni des migrations climatiques… sans parler des conflits, et donc du prix du pétrole. N’oublions pas que l’aérien intercontinental est surtout et essentiellement une affaire de tourisme en volume.
Raisonnable ?Poforza a commenté :
9 juillet 2018 - 13 h 10 min
On n’ose calculer les quantités consommés qui vont résulter de tout cela….
C’est tout simplement énorme.
Vouloir démocratiser l’aérien est une chose, mais proposé, presque un pont aerien permanant entre chaque point du globe n’est juste pas raisonnable