Ural Airlines, quatrième compagnie aérienne de Russie, a conclu un accord pour la location de 14 nouveaux Boeing 737MAX-8.
L’accord, qui s’étend sur 12 ans, a été finalisé avec SB Leasing Ireland, filiale de la société de financement public russe, Sberbank. Les livraisons sont prévues entre octobre 2019 et mai 2022.
Le transporteur basé à Ekaterinbourg a également annoncé l’acquisition de 7 nouveaux avions en 2019. Dès l’été prochain, elle mettra en service 2 Airbus A321neo et 3 A320neo. Ces avions remplaceront progressivement les anciens avions de la famille A320 de sa flotte au fur et à mesure de l’expiration de leurs baux opérationnels.
L’expansion et le renouvellement de la flotte soutiennent le plan de croissance ambitieux de la compagnie russe. Elle vise 50 avions d’ici la fin de l’année pour desservir plus de 200 destinations en Europe, au Moyen-Orient et en Asie. Le transporteur exploite actuellement une flotte de 46 avions de la famille des Airbus A320 (7 A319s, 24 A320s et 15 A321s). Cette année, elle a ajouté trois appareils (2 A321s et 1 A320) à sa flotte et s’apprête à recevoir un quatrième dans les prochaines semaines.
Au cours des cinq premiers mois de l’année 2018, Ural Airlines a transporté 3.023 millions de passagers. « L’introduction de nouvelles destinations, l’offre de tarifs abordables et l’amélioration du programme de fidélisation de la clientèle nous permettent de gagner la confiance de nos clients », se félicite la direction de la compagnie.
Rappelons que dans le cadre du renforcement de ses capacités MRO ((Maintenance Repair Overhaul) et en préparation à l’exploitation des 737MAX et Airbus A320neo, Ural Airlines a récemment sélectionné le progiciel suisse AMOS pour remplacer son système de gestion MRO interne devenu obsolète.
Bencello a commenté :
16 juillet 2018 - 14 h 01 min
C’est une tradition russe (S7, Ural, Aeroflot, UT air) de ventiler sa flotte, (même réduite) de monocouloirs entre Airbus et Boeing ?
Pet a commenté :
16 juillet 2018 - 19 h 30 min
Un resp de cie aérienne justifiera cette partition avec raison.
Je pense cependant qu’ici, c’est une solide méfiance parano de l’Occident et des risques d’embargo qui font peur à Moscou.
Voir l’échec de Moscou à gérer le commerce de métaux rares.
Voir également le désastre éco financier qu’a eu en Russie le développement du gaz de schiste par lesUsa,
En d’autres termes, ils partagent leurs achats pour éviter de se positionner comme l’Iran et prendre tous les mauvais coups.
Quitte à s’allier avec leur ennemi intime, la Chine..
Personne n’y parierait un kopek.
Ben76500 a commenté :
17 juillet 2018 - 0 h 05 min
J’avoue que je comprend pas des masses non plus