Flydubai vient de publier son rapport financier semestriel pour la période allant de janvier à juin de cette année, affichant une perte de 86,3 millions de dollars.
La compagnie low-cost basée à Dubaï a enregistré un chiffre d’affaires total de 761 millions de dollars au cours des six premiers mois de l’année, en hausse de 10,4% par rapport à la même période l’an dernier. Flydubai reporte cependant une perte de 86,3 millions de dollars. Selon la compagnie, plus de la moitié de ses pertes (au moins 47,6 millions de dollars) sont à mettre à l’actif de la hausse de 35% du prix moyen du pétrole brut.
« Nous évoluons dans un environnement commercial difficile et les résultats semestriels reflètent ces défis à court terme… Nous continuons toutefois à investir dans notre flotte, notre réseau et nos opérations au regard des opportunités à venir », a déclaré Ghaith Al Ghaith, le PDG de Flydubai. En raison de ces difficultés, la compagnie aérienne a dû fermer 12 lignes jugées non rentables : Ahwaz, Al-Jouf, Bandar, Abbas, Bangkok, Chittagong, Dhaka, Hofuf Mâle, Mattala, Téhéran, Voronezh, Yanbu. Celles-ci ont été remplacées par Batumi, Catane, Dubrovnik, Erbil, Kinshasa, Cracovie, Qabala, Sulaymānīyah, Thessalonique et Tivat. Flydubai doit « maintenir une emprise sur le déploiement des capacités, face à la hausse des prix du carburant, dans le cadre de ses efforts pour maitriser les coûts », a expliqué le vice-président en charge des finances, Arbind Kumar.
De janvier à août 2018, le nombre de passagers transporté est resté stable à 5,4 millions. Le transporteur low cost a contribué à 12,3% du trafic total de l’aéroport international de Dubaï. Pour la direction de Flydubai, l’optimisation du réseau et le renflouement de sa flotte permettront de tirer profit sur le long terme. La spécialiste des vols pas chers va prendre livraison de sept nouveaux Boeing 737MAX (4 MAX8 et 3 MAX9) d’ici la fin de l’année. Au 31 décembre 2017, son carnet de commandes s’élevait à 295 avions.
Flydubai exploite actuellement une flotte de 61 Boeing 737 composés de 54 737-800 et 7 737MAX8. En 2017, elle a transporté 10,9 millions de passagers, un record pour la compagnie. Toujours en en 2017, elle a reporté un bénéfice de 37,3 millions AED (10,1 millions USD), qui était alors en hausse permanente depuis 2012.
Non, non et non a commenté :
7 septembre 2018 - 16 h 00 min
Fly Dubaï est très endettée, tout comme sa maison mère Emirates : mais qui cela peut bien étonner ?
Après sa quasi faillite en 2009, Dubaï, plus connue pour héberger des joueurs de football bling-bling que pour l’attrait de son patrimoine, reste une économie très dépendante (des prêts d’Abou Dabi et du Kowei), et donc très fragile.
Dubai a commenté :
7 septembre 2018 - 21 h 14 min
Vous confondez Dubai et Fly Dubai : l’Emirat et la compagnie aérienne.
Logique que Abu Dhabi prête : fait partie des Emirats (représente 80 % des Emirats et très riche avec les revenus gaz – pétrole, ce que Dubai n’a presque plus).
L’Europe aide aussi les pays selon les besoins.
Quand à Emirates elle a récemment renforcé ses vols en Europe : France, Pays Bas.
Dubai n’a jamais autant accueilli de touristes : près 15 millions en 2016 et près 16 millions en 2017. Dubai n’a qu’un million d’habitants, donc performances exceptionnelles.
Si on ramenait cela à l’échelle de la France, c’est comme si on accueillait 1 milliard de touristes (on en accueille 80 millions).
(je ne parle pas des voyageurs qui ne font qu’escale et se rendent vers une autre destination mais bien de ceux qui séjournent) .
Shôgun a commenté :
7 septembre 2018 - 16 h 38 min
Très mauvaise compagnie.
Tellement mauvaise qu’elle pourrait être recommandée par Erik de Nice.
Icarus75 a commenté :
7 septembre 2018 - 22 h 05 min
Excellent!!!!!
Europa a commenté :
8 septembre 2018 - 9 h 22 min
Ou par PET également
Pet a commenté :
8 septembre 2018 - 10 h 22 min
Grosse erreur, cher ami! Je n’ai jamais volé sur AirSatz et ne px donc la juger ..
Mes propos jugés souvent négativement par Alain45, ici « Dubai », font tous suite à une expérience, souvent étayée d’infos financières crédibles et avérées.
Mais puisque vs insistez,
Ds le cas de cette cie, feeder de sa grosse frangine, l’intéressant n’est même pas l’info sur leur mauvaise couverture kéro ( nulle), mais sur le fait qu’ils ouvrent et desservent à perte une pagaille de destinations ! Le CFO a donc un job de complaisance.
Sans oublier que 50% de leurs pertes sont dues à des coûts de fonctionnement.
Bref, encore un brillant exemple de la mirobolante gestion « made in EUA ».
NDR a commenté :
7 septembre 2018 - 19 h 11 min
Pas étonnant EK s’en sert pour occuper les lignes les moins rentables pour feeder ses lignes long courrier, ce n’est pas le cas de sa rivale Air Arabia qui n’a pas de Cie qui l’enfoncerait pour sortir la tête de l’eau 😀
Air Arabia s’en sort bien sur les lignes Inde-Sharhah elle a réalisé 63M$ de profit sur le même exercice.