Face au risque réel d’un « Brexit Hard » le 29 mars 2019, la Commission européenne propose un plan de mesures pour éviter le chaos en cas d’absence d’accord, notamment dans le domaine du transport aérien.

Le plan de la Commission européenne comprend au total quatorze mesures et « un nombre restreint de secteurs pour lesquels l’absence d’accord serait source de perturbation majeure pour les citoyens et les entreprises dans l’UE à Vingt-Sept ». Le plan concerne les services financiers, le transport aérien et de marchandises, les douanes, la politique climatique, et les citoyens.

Ainsi, dans le cas du transport aérien, l’objectif est de prévenir le scénario noir d’une absence de trafic entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. Pendant les douze premiers mois après le Brexit, les avions pourront continuer à décoller et à atterrir de l’Union européenne vers le Royaume-Uni et inversement. En revanche, un avion britannique ne pourra plus se poser pour une escale sur un aéroport européen avant de repartir vers sa destination finale. Car, souligne la Commission européenne, « les mesures assureront uniquement la connectivité de base et ne reproduiront en aucun cas les avantages significatifs conférés par l’adhésion au ciel unique européen ».

La Suisse, elle aussi, a pris ses précautions. Berne et Londres ont signé lundi dernier un accord garantissant le maintien des règles en vigueur en matière de transport aérien entre les deux pays en cas d’échec des négociations entre Londres et Bruxelles.

Transport aérien : les mesures en cas de Brexit sans accord 2 Air Journal