Après avoir battu en juillet le record mensuel de fréquentation avec 93.039 passagers, l’aéroport Rennes-Bretagne a dépassé en 2018 son record historique annuel, avec 856.791 passagers transportés et une croissance de 18.3%.
En 2018, la plateforme, qui est gérée par VINCI Airports, a accueilli plus de 130.000 voyageurs supplémentaires par rapport à l’année précédente. C’est le plus haut niveau de trafic jamais enregistré dans l’histoire de l’aéroport. Ce très bon résultat confirme le dynamisme de la plateforme rennaise, qui progresse de plus de 10% depuis 2010, soit trois fois plus vite que la moyenne des aéroports en France.
Le trafic sur le réseau national s’est envolé en 2018 et enregistre ainsi une croissance record de 31.6%. La nouvelle liaison d’easyJet vers Lyon a démarré très fort avec quatre fréquences par semaine. La ligne de Hop! vers Lyon progresse quant à elle de 11%. Toutes les destinations en France sont en forte hausse, et on note les performances exceptionnelles des lignes vers Marseille, opérée par Hop, avec +28%, vers Toulouse +23%, ou encore vers la Corse avec Ajaccio +23.6% et Bastia + 37.7%. La liaison Rennes – Paris-CDG reste la ligne domestique la plus importante de l’aéroport avec 144.827 passagers transportés et une croissance de 10.5%. Ces vols, opérés par Air France quotidiennement avec trois fréquences par jour en Embraer 190, ouvre tout le réseau international d’Air France et de ses partenaires Skyteam.
La ligne vers Amsterdam, opérée par Air France, progresse de 75%, avec 64.322 passagers transportés et permet, en plus d’accéder à tout le réseau international de KLM. Iberia Express, qui opère les vols vers Madrid avec deux rotations par semaine, affiche une croissance de 5% et ouvre de nombreuses destinations en connexion vers l’Espagne et l’Amérique du Sud.
En 2018, l’Europe était à l’honneur avec l’ouverture de deux lignes majeures : Bruxelles, opérée par Air France et lancée en septembre avec six fréquences par semaine et 5.074 passagers, ainsi que Genève, opérée par easyJet trois fois par semaine avec 7.669 passagers transportées depuis le 29 octobre 2018.
Malgré les perspectives du Brexit, la majorité des lignes vers l’Angleterre sont en croissance, la première étant la quotidienne vers Londres-Southend avec +5%, opérée maintenant en Embraer 190 par Flybe. Les vols saisonniers sont toujours très plébiscités : Exeter +19% et Manchester +21%. Les destinations soleil sont également appréciées et TUI a renforcé sa présence en 2018 en ouvrant Palerme en plus de Corfou, Malaga et Fuerteventura. Vueling reste le partenaire principal de l’aéroport sur le réseau espagnol, avec 63 120 passagers transportés vers Barcelone et 7 539 vers Palma de Majorque.
Au total, l’aéroport de Rennes compte désormais 10 compagnies aériennes et 30 destinations desservies en direct. Pour 2019, easyjet a déjà annoncé l’ouverture d’une deuxième ligne domestique vers Nice. Cela va renforcer et conforter la présence de la compagnie sur la plateforme de Rennes. Sa liaison vers Lyon va également passer de 4 à 5 fréquences par semaine.
L’activité fret totalise plus de 8.700 tonnes de marchandises transportées en 2018. Ce chiffre devrait permettre à la plateforme de conserver sa 9ème place dans le classement des aéroports régionaux. C’est le fret express, activité majoritaire à Rennes, qui tire vers le haut le trafic de la plateforme. L’activité de UPS et de TNT progresse de 4 %.
Dinard-Bretagne : trafic à la baisse
En revanche, l’aéroport de Dinard-Bretagne, également géré par VINCI Airports, a connu une baisse du tric. La plateforme a accueilli 107 938 passagers en 2018, ce qui représente une légère diminution de son activité de 11%. Le nombre de mouvements est en baisse sur Londres-Stansted (-9%) et East Midlands (-22%), ce qui est principalement dû à un manque de capacité de la part de Ryanair. Heureusement, Dinard-Bretagne est très prisé pour l’aviation d’Affaires, avec 1 037 passagers transportés en 2018 et une progression de 6% des mouvements.
thibs a commenté :
12 janvier 2019 - 18 h 13 min
On espère le million l’année prochaine !!!
Avec l’ouverture de Nice, le passage en 5/7 sur Lyon et la probable annualisation de Genève par EZY (+ une autre destination d’ouverte), Bruxelles par Hop !…tout est possible !
Bertlondon a commenté :
13 janvier 2019 - 9 h 06 min
Quand on additionne les trafics de Rennes (0,8m) et Nantes (6,2m), on est aujourd’hui à 7m de passagers/an. L’an prochain NTE seul sera proche de 7 et REN 1 = 8m/an. C’est plus haut que les hypothèses les plus optimistes des défenseurs de NDDL. Quand on voit aussi qu’on multiplie les ouvertures de lignes et qu’on renforce les fréquences, y compris sur Paris CDG, ou NTE passe à 5 vols par jour, on se rend compte que la réponse du gouvernement est complètement nulle et inadaptée. L’abandon de NDDL devait être compensé par plus de trains vers Paris ? Foutaise, on a plus d’avions et pas plus de trains. La LGV Rennes Paris n’y change rien. Aujourd’hui personne ne veut payer 2 billets (train+avion) et perdre 1/2 journée aller plus retour pour aller à CDG. On prend l’avion, plus compétitif, plus rapide, plus adapté. Le 1er ministre a aussi misé sur une meilleure répartition du trafic dans l’ouest ? En réalité si Rennes se développe, Nantes continue de gagner chaque année 700.000 passagers de plus. Quand Transavia, EasyJet ou Volotea implantent leurs bases à Nantes, ces vols restent sur Nantes. À part le trafic charter qui ne représente que 6% du trafic nantais, le reste est difficilement délocalisable et surtout, l’infrastructure rennaise est très limitée. Bref c’est évident que l’aéroport NDDL était la meilleure réponse mais que ce projet a été très mal défendu au niveau national. Cet abandon restera historiquement comme la première grosse erreur de Macron, on n’a pas fini d’en payer le prix.
Shôgun a commenté :
14 janvier 2019 - 23 h 22 min
Je pronostique plus de 1 150 000 passagers à l’aéroport de Brest-Bretagne en 2018.
Et 1 300 000 en 2019.
Les Rennais sont des petits joueurs.
🙂
thibs a commenté :
15 janvier 2019 - 22 h 51 min
je ferais pas trop le malin, dans moins de 5 ans on vous dépasse ?