Pour la troisième année consécutive, AirHelp, spécialiste mondial du droit des passagers, publie son classement des aéroports du monde entier.

Ce classement de 132 plateformes aéroportuaires parmi «les plus connus et les plus fréquentés» est basé sur des scores calculés selon trois critères :
-La ponctualité qui représente 60% du score final : le site exploite les statistiques de ponctualité de chaque aéroport pour calculer la probabilité que le vol soit à l’heure.
-La qualité du service qui représente 20% : les passagers sont interrogés sur le service client, les files d’attente et la propreté de leur aéroport local.
-La restauration et les commerces qui représentent les 20% restants : les passagers notent l’offre de restauration et de boutiques détaxés.

A la première place se trouve l’aéroport de Doha, le hub de la compagnie Qatar Airways. Le très moderne aéroport de Singapour, souvent en tête dans d’autres classements, est ici seulement à la 7ème position.
1-Aéroport International Hamad de Doha, Qatar
2-Aéroport de Haneda, Japon
3-Aéroport International d’Athènes, Grèce
4-Aéroport International Afonso Pena de Curitiba, Brésil
5-Aéroport Lech Wałęsa de Gdańsk, Pologne
6-Aéroport International de Moscou Sheremetyevo, Russie
7-Aéroport Changi de Singapour
8-Aéroport International Rajiv Gandhi de Hyderabad, Inde
9-Aéroport de Tenerife Nord, Espagne
10-Aéroport International de Viracopos, Brésil

Mauvaise surprise pour les aéroports parisiens, qui sont classés parmi les pires aéroports du monde selon AirHelp : Paris-Orly est la 126ème place, avec un score de 6,37/10; Paris-Charles-de-Gaulle à la 121ème place, noté 6,7/10.

«La France qui mise tout sur le service et le tourisme n’a pas les aéroports à la hauteur de sa réputation. Quand on va en Asie et dans les pays de l’est, on découvre de nouvelles plateformes aéroportuaires splendides et fonctionnelles. Nos infrastructures ont vieilli. La plateforme de Tallin par exemple, vient d’être récompensée à juste titre pour son efficacité. Il serait temps que la France mette de l’argent dans ses infrastructures et non pas la poche des bénéficiaires de privatisation», commente Fabrice Dariot, le patron du comparateur de tarifs aériens Bourse Des vols.

Vidéo d’une touriste qui déclare à Orly : «On attend plus d’un aéroport pour une ville comme Paris»