Juillettiste VS aoutiens : qui part le plus longtemps en vacances ? Quelles sont les destinations les plus prisées ? Quel est le budget moyen que les voyageurs dédient au transport aérien ? Ou encore quelles sont les destinations les moins chères ? Le moteur de recherche liligo.com donne les tendances de l’été 2019.
Les juilletistes plus nombreux avec plus de congés
Premier enseignement de cette étude : terminés les grands départs en août. Les Français sont de plus en plus nombreux à s’envoler en juillet. La part des juilletistes représente 60% contre 40% d’aoutiens. Au-delà d’être moins nombreux, les aoutiens prennent également moins de jours de congés que les juilletistes : 11 jours de vacances en août contre 15 jours en juillet. Cette durée impacte fortement le choix des destinations. En effet, les vacanciers en juillet optent davantage pour des contrées lointaines. « En juillet, la Thaïlande ou d’autres pays d’Asie sont très plébiscités alors qu’en août la Corse est particulièrement présente dans le choix des voyageurs », déclare Guillaume Rostand, directeur marketing et porte-parole de Liligo.com.
Enfin, en 2019, l’aoutien payera son billet légèrement moins cher que le juilletiste. En effet, le panier moyen pour un voyage en août est de 587€ (contre 601 euros l’été dernier) et de 592€ en juillet (contre 637 euros en juillet 2018).
La concurrence fait baisser les prix
Depuis 2015, le Portugal rencontre un véritable succès auprès des touristes français. Le pays du sud continue à se placer en tant que destination phare pour les Français. Avec des prix attractifs, certaines villes du Portugal connaissent même des baisses de prix des billets d’avion significatives. C’est le cas notamment de Lisbonne, Faro ou Madère avec une réduction de leurs tarifs respectifs de 16%, 28% et 34%.
La Corse enregistre aussi cette année une chute des prix de 13% par rapport à l’été 2018.
C’est le cas également de Séville en Espagne, avec une baisse de 41%, et de la Réunion qui enregistre une diminution de 9%. « Cela est dû à une démocratisation toujours plus importante du transport aérien – le trafic doublera en effet dans les vingt ans à venir- mais ces prix à la baisse s’expliquent aussi par la révolution des compagnies low cost, et de manière générale, par la concurrence féroce que se livrent les compagnies aériennes. De plus, la relative stabilité du prix du pétrole bas contribue à cette réduction » analyse Guillaume Rostand.
Enfin, cette étude dévoile une tendance qui se confirme d’année en année : les Français organisent leurs voyages de plus en plus à l’avance. Cette année, ils étaient seulement 24% à réserver leurs billets en juin pour un départ en juillet contre plus de 26% en 2018. « Les voyageurs sont de plus en plus nombreux à comprendre que c’est en réservant le plus tôt possible qu’ils obtiendront le meilleur tarif. Nous remarquons d’ailleurs que les réservations à la dernière minute sont plutôt réservées au weekend dits « city break » tout au long de l’année, que pendant les grandes vacances » conclut Guillaume Rostand.
Inukshuk a commenté :
28 juillet 2019 - 17 h 43 min
Montréal comme 1ère destination long-courrier montre bien que ce sont les provinces de l’Est du Canada (Québec, Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Ecosse, Terre-Neuve-et-Labrador, Île du Prince-Edouard) qui sont demandées. Même si d’autres correspondances sont offertes via YUL (mais alors également proposées via YYZ).
AF devrait vraiment s’interroger sur ces dessertes, notamment Québec et Halifax. Avant que ce marché ne lui échappe totalement. TS dessert Québec maintenant en A321LR, et WS affiche mais ne dessert pas YHZ vu que ses enclumes sont clouées au sol.
vincent a commenté :
29 juillet 2019 - 1 h 11 min
bof ça ne reste que les donnés de liligo.
Ils n’ont pas accès aux donnés des clients qui resservent en direct, et qui représente largement la majorité.
Une bonne pub.
Bencello a commenté :
29 juillet 2019 - 9 h 41 min
Pas faux, ce genre d’ “étude publicitaire” devient monnaie courante dans tous les domaines et dans l’aérien en particulier.
Ce qui ne veut pas dire que leurs données ne sont pas représentatives et que les tendances soient réelles.