L’aéroport Toulouse-Blagnac va redevenir 100% français : l’Autorité de la concurrence a en effet autorisé le rachat par le groupe BTP français Eiffage de la participation de 49,9% détenue par le groupe chinois Casil Europe dans Aéroport de Toulouse-Blagnac (ATB).

L’Autorité n’a pas identifié de problèmes de concurrence susceptibles de survenir à l’issue de l’opération“, a indiqué jeudi dans un communiqué le régulateur, en donnant son aval au rachat par Eiffage “sans conditions particulières” d’ATB, l’exploitant de la plateforme toulousain. L’Autorité de la concurrence a souligné qu’elle a analysé “les effets de la concentration sur les marchés de travaux et d’entretien des infrastructures aéroportuaires au titre des effets verticaux (possibilité qu’aurait Eiffage d’utiliser sa position pour se réserver certains chantiers dans l’aéroport)“.

Elle a écarté “tout risque d’atteinte à la concurrence sur ces marchés compte tenu du fait que la quasi-intégralité des marchés passés par ATB sont soumis à une procédure de publicité ou de mise en concurrence encadrée par les dispositions du code de la commande publique, que le groupe Eiffage ne constitue pas un fournisseur important d’ATB et qu’il ne représente, chaque année, qu’une part négligeable dans les achats d’ATB“.

Selon BFM Business, si le montant de la transaction n’a pas été communiqué, une somme d’environ 500 millions d’euros a été évoquée, justifié notamment par la hausse en 2018 du trafic de l’aéroport. Soit une jolie plus-value par rapport aux 308 millions versés en 2015 par Casil Europe pour ces 49,9%. Outre prochainement Toulouse-Blagnac, Eiffage deviendra le gestionnaire de l’aéroport de Lille-Lesquin à compter du 1er janvier 2020.

Toulouse-Blagnac : le groupe français Eiffage autorisé à racheter les parts du chinois Casil Europe 1 Air Journal

@Aéroport Toulouse Blagnac