Certains aéroports régionaux ferment complètement leurs portes, d’autres sont quasiment à l’arrêt comme Nantes-Atlantique qui accueilli hier qu’un seul vol, celui de la compagnie Air Nostrum en provenance de Madrid.

L’aéroport de Beauvais-Tillé fonctionne aujourd’hui avec une seule compagnie, la low cost Wizzair. La low cost Ryanair, premier transporteur à Beauvais-Tillé, a arrêté tous ses vols depuis hier. Après Lille-Lesquin, Biarritz-Pays Basque, Metz-Nancy, La Rochelle-Ile de Ré… Les aéroports Pau-Pyrénées et Deauville-Normandie annoncent à leur tour leur fermeture.

« Nous vous informons de la fermeture de l’aéroport de Deauville-Normandie jusqu’à nouvel ordre », indique le site de l’aéroport Deauville-Normandie, après l’annonce de toutes les annulations de vols ce mardi 24 mars 2020. « Nous vous conseillons de vous rapprocher de votre agence de voyages, de la compagnie aérienne ou du tour-opérateur auprès duquel vous avez réservé, pour les conditions de report ou de remboursement ».

L’aéroport Pau-Pyrénées va fermer ses portes dimanche prochain 29 mars, après le dernier vol commercial d’Air France à destination de Paris. La liaison d’Air France reprendra seulement le 4 mai 2020. « Dans le contexte actuel de crise sanitaire, les vols commerciaux au départ et à destination de Pau seront suspendus du 30 mars au 3 mai inclus. L’aérogare et le standard téléphonique seront fermés durant cette période », prévient l’aéroport.

Sur son site, l’aéroport La Rochelle-Ile de Ré signale que les vols de la compagnie Chalair sont annulés jusqu’au dimanche 5 avril inclus, et les vols de Ryanair annulés jusqu’au 8 avril. L’aéroport n’est pas fermé mais aucun vol commercial n’est prévu pendant la période de confinement. Idem pour l’aéroport Brest-Bretagne qui a reçu un seul vol le 24 mars. L’aéroport Tours-Val de Loire n’a aucun vol programmé avant le 8 avril…

« Les aéroports français ont des charges fixes très importantes qui représentent 80 % de leurs dépenses, s’inquiète le président de l’Union des aéroports français (UAF), Thomas Juin, cité par Sud-Ouest. Or, ces charges continuent de courir alors même que nous ne disposons plus des mêmes niveaux de recettes pour y faire face. Certains aéroports vont forcément avoir des problèmes de trésorerie ». Et d’ajouter : « Si on n’abaisse pas le niveau de ces taxes (la fiscalité sur le transport aérien) quand l’activité repartira, alors la France connaîtra une double peine ».

France : les aéroports régionaux ferment les uns après les autres... 1 Air Journal

@Pau-Pyrénées