Le gestionnaire Aéroports de Paris (ADP) a demandé la résiliation du contrat de régulation économique (CRE) 2016-2020 conclu avec l’État et qui détermine notamment les investissements du groupe, compte tenu des conséquences de la crise du coronavirus sur le secteur du transport aérien.

Dans le cadre de la pandémie Covid-19 et des conséquences qu’elle a engendrées sur le secteur du transport aérien et sur les plateformes parisiennes en particulier, le Groupe ADP a constaté l’impossibilité d’atteindre à la fin de l’année 2020 les objectifs financiers et d’investissements liés à la période 2016-2020“, a annoncé ADP dans un communiqué. Aussi, le groupe vient “de notifier au directeur général de l’Aviation civile une demande de résiliation du CRE-3 couvrant la période 2016-2020“.

La crise du coronavirus, qui a entraîné la fermeture de plusieurs aéroports gérés par l’opérateur français dans le monde dont Paris-Orly, rend également “obsolètes les hypothèses retenues dans (sa) proposition pour la période 2021-2025” tant sur “l’équilibre financier visé que le projet de développement industriel proposé“, selon le gestionnaire aéroportuaire. Il précise qu’un nouveau plan sera élaboré “lorsque toutes les conditions de visibilité industrielle et financière seront réunies“.

Les CRE, conclus avec l’État pour une durée de cinq ans, déterminent un programme d’investissement et les conditions de l’évolution des tarifs des redevances aéroportuaires dues par les compagnies aériennes sur le périmètre régulé, correspondant aux activités de services publics aéroportuaires.

ADP avait prévu de doubler ses investissements entre 2021 et 2025 avec 6 milliards d’euros consacrés au développement des plateformes parisiennes de Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly et Le Bourget, avec notamment les premiers travaux à partir de 2021 du nouveau Terminal 4 de CDG, pour répondre à la croissance du trafic.

ADP demande la résiliation du Contrat de régulation économique conclu avec l'Etat 1 Air Journal

Paris-CDG, projet T4@ADP