La compagnie aérienne Austrian Airlines va recevoir 600 millions d’euros en aide d’état et du groupe Lufthansa, ainsi qu’en prêts bancaires. A condition de favoriser le transport ferroviaire là ou c’est possible, de réduire ses émissions et d’obtenir une réduction des salaires des employés. Et si une nouvelle taxe va apparaitre sur le court-courrier, le prix minimum d’un billet d’avion en Autriche va être fixé à 40 euros pour mettre fin au dumping.
La compagnie nationale autrichienne a annoncé le 8 juin 2020 avoir trouvé un accord avec le gouvernement et sa maison-mère le groupe Lufthansa pour « poser la pierre angulaire » d’un programme de sauvetage d’un montant total de 600 millions d’euros. Une somme répartie ainsi :
- 150 millions d’euros d’aides d’État pour couvrir les pertes liées aux coronavirus, sous condition d’exigences écologiques ;
- Injection de 150 millions d’euros de fonds propres par Lufthansa
- 300 millions d’euros sous forme de prêts bancaires à rembourser d’ici 2026
L’aide financière est conçue selon le communiqué d’Austrian Airlines pour « soutenir les efforts visant à protéger durablement » l’aéroport de Vienne-Schwechat « en tant que plaque tournante de l’aviation à long terme, y compris ses liaisons aériennes avec l’Europe centrale et orientale (CEE) et les destinations long-courriers ». Selon les statistiques autrichiennes, « environ 2,7 milliards d’euros de création de valeur intérieure, 17.500 emplois et 1 milliard d’euros de taxes et droits » sont liés à Austrian Airlines et à son hub à l’aéroport de Vienne. Elle avait établi ses besoins financiers à 767 millions d’euros pour survivre à la crise.
Today is a special day for us. Our CEO @AHoensbroech gives you an update on the financial aid agreement reached between the Austrian Federal Government, Lufthansa and Austrian Airlines. We are looking forward to welcome you on board again soon! 🛫 #ReadyToFly pic.twitter.com/aorHx7Wdnn
— Austrian Airlines (@_austrian) June 8, 2020
L’Etat apportera une aide financière de 150 millions d’euros « pour couvrir les pertes subies » du fait de la pandémie de Covid-19, à la hauteur de l’avance en fonds propres du groupe allemand. L’ensemble du financement dépendra « des aides d’État accordées à Lufthansa en Allemagne, de l’approbation de toutes les personnes morales et de l’accord de la Commission européenne », précise la compagnie aérienne. En contrepartie, le gouvernement fédéral autrichien a reçu « des engagements contraignants à long terme » liant le soutien à sa base de Vienne « à des exigences écologiques strictes » :
- Austrian Airlines transférera le trafic passagers vers les chemins de fer sur les vols court-courriers « dans la mesure où une infrastructure adéquate est disponible et une accessibilité directe à l’aéroport de Vienne est assurée sur la base d’un temps de trajet considérablement inférieur à trois heures». Cependant, l’objectif est également de s’assurer que les aéroports « des capitales provinciales autrichiennes » continuent d’être connectés à un des hubs du groupe Lufthansa.
- Austrian Airlines s’est engagée à augmenter le rendement du carburant d’aviation de 1,5% par an, et à réduire les émissions moyennes de CO₂ par 100 passagers-kilomètres de l’ensemble de la flotte d’Austrian Airlines de 9,55 kg à 8,5 kg d’ici 2030.
- Les émissions de CO2 sur le réseau domestique autrichien devraient être réduites de moitié d’ici 2030.
- Ses émissions globales de CO₂ doivent être réduites de 30% d’ici 2030 par rapport au niveau comparable de 2005.
Les prêts bancaires d’un montant total de 300 millions d’euros doivent être mis à disposition par un consortium bancaire autrichien composé du groupe Erste, de Raiffeisenbank International, de BAWAG et éventuellement d’autres banques, le groupe Erste étant également le coordinateur général. Une garantie de 90% des prêts sera assumée par la République d’Autriche via le COFAG, « après que les étapes d’évaluation requises auront été effectuées et que toutes les approbations nécessaires auront été accordées ».
Une autre « partie importante » du programme de sauvetage des coronavirus proviendra des employés d’Austrian Airlines : les quelque 7000 employés apporteront en réduisant les salaires « une contribution cumulée d’environ 300 millions d’euros ». Les plus de 1000 « partenaires commerciaux et fournisseurs » de la compagnie aérienne apporteront également une « contribution substantielle » : le volume des contrats « pourrait être réduit de plus de 150 millions d’euros », en partie dans le cadre des accords récemment conclus, en partie également par voie de renonciation.
« Je suis soulagé et reconnaissant que nous ayons réussi ensemble à préparer Austrian Airlines à un nouveau décollage », a déclaré le CEO d’Austrian Airlines, Alexis von Hoensbroech. « Après près de trois mois au sol, Austrian Airlines décollera à nouveau et intensifiera lentement ses opérations aériennes, conformément aux directives internationales en matière de voyages. Nous sommes impatients d’accueillir à nouveau prochainement des passagers à bord de nos vols », a-t-il ajouté. Austrian Airlines « a été et est un élément fondamental de la stratégie multi-hubs poursuivie par le groupe Lufthansa », souligne de son côté Carsten Spohr, président-directeur général du groupe. « Grâce à ce plan de sauvetage combiné aux conditions-cadres améliorées des partenaires du système aéronautique autrichien, nous nous voyons en mesure de reconstruire la plaque tournante de Vienne après la crise et de relier l’Autriche à des destinations importantes en Europe et dans le monde ».
Ces annonces ont été suivies par une autre de la part du gouvernement autrichien, qui fixe à 40 euros le prix plancher d’un billet d’avion. Justifiée par la volonté d’aller vers une aviation « plus durable et socialement équitable », la décision vise officiellement le dumping des low cost qui fait mal à la compagnie nationale. « Il ne sera plus possible de proposer des billets dont le prix est inférieur aux taxes et aux frais réels. En Autriche en moyenne, cela veut dire à 40 euros », a précisé la ministre de l’Environnement Leonore Gewessler (Verts), avant de promettre qu’il n’y aura plus « à l’avenir de billets à bas coût sur le dos du climat et des salariés. Dans l’UE, nous sommes pionniers contre le dumping des low-cost ». Les Lauda, Eurowings, Level, Wizz Air ou autres Ryanair, easyJet, Air Arabia, Jet2, Transavia, Volotea et Vueling apprécieront.
Le gouvernement compte également instaurer une taxe de 30 euros pour tous les trajets aériens de moins de 350 kilomètres. Les deux mesures sont pour l’instant à l’état de projet.
poseidon a commenté :
9 juin 2020 - 10 h 30 min
le point à noter c’est le prix plancher des billets.
le gvt autrichien va protéger les emplois nationaux. et sa companie interieure.
ce gvt est nationaliste comme en italie ou en hongrie.
il mettra les autrichiens dans les trains.
comme les français pour les parcours de 2h environ.
par contre je suis sur que les lows costs remplaceront pas la companie nationale.
en autriche.
pour la france c’est moins sur…
voyageur a commenté :
9 juin 2020 - 10 h 46 min
Tres bonne idee que le prix plancher sur le bilets, et a leurs place, j’aurais fixe le plancher a 60 Euros.
Bencello a commenté :
9 juin 2020 - 11 h 09 min
On attend la réponse de MOL et ses aficionados:
“Comment ça ? un prix plancher ? Mais vous n’y pensez pas ?”
“On empêche les gens modestes de voyager pour 9.99€ à Ibiza !
Quelle honte de subir des lois liberticides de la part d’un gouvernement autrichien quasi-communiste”.
C’est la fin de la sacro-sainte “libéralisation du transport aérien”, qui a sauvé le monde ces dernières années.
Ah oui J’oubliais:
L’avantage c’est que cela ne forcera pas MOL à mieux payer ses employés .
L’honneur est sauf…
HERVE a commenté :
9 juin 2020 - 12 h 00 min
Il attaquera certainement en justice.
Vous êtes sur le ton de la moquerie, mais heureusement que Ryanair, Easyjet et autres low cost ont débarqués pour réduire les prix des billets qui étaient exorbitants à l’époque.
Sans oublier les vols directs entre ville moyenne européenne.
Mais bon, vous êtes certainement nostalgique des Lyon > CDG > Lisbonne à 150€ l’aller simple. C’était tellement formidable.
B744 a commenté :
9 juin 2020 - 13 h 06 min
C’est vrai que du temps d’Air Inter, les prix étaient exorbitants ! Ah ben non, en fait, ils étaient très corrects, surtout en tarif jeune sur les périodes creuses.
Bref, le low cost n’a rien apporté pour le client (car ce n’est pas du low fare), mais a bien dégradé le contrat social.
IT et les jeunes...mais pas que! a commenté :
9 juin 2020 - 13 h 54 min
Les tarifs IT étaient effectivement très compétitifs pour les jeunes, mais pas que pour les jeunes: les seniors avaient aussi de très bons tarifs, ainsi que les Familles ( 3 personnes!, pas 6 ou 7!) et les Groupes ( a partir de 10 personnes voyageant ensemble)
Les voyageurs d’affaires payaient il est frai beaucoup plus ( comme aujourd’hui, et sur toutes les compagnies du monde, d’ailleurs), mais c’est le prix de leur liberté par rapport à leurs conditions de voyage et leur réservation…Mais les entreprise avaient de abonnements très très intéressants financièrement pour leur personnels en voyages d’affaire…
Donc, non, au final, Air Inter n’était pas une compagnie chère.
an124 a commenté :
9 juin 2020 - 21 h 04 min
@ Hervé Je suis tout tout a fait d’accord. Ce projet de loi a vocation a finir dans les poubelles de la justice, les Cies concernées réagiront et ne se laisseront pas manger la laine sur le dos par cette mesure qui sent le protectionisme mal déguisé
HERVE a commenté :
9 juin 2020 - 11 h 52 min
La blague.
Ah oui c’était tellement bien quand l’aviation était réservé aux riches !!!
Il faut que les pauvres arretent de voyager…
Un prix minimum de 60€, c’est avantager les compagnies qui ne font aucun effort pour être performant et qui ne réduisent pas les couts inutiles…
lolo94 a commenté :
9 juin 2020 - 16 h 06 min
Tout à fait d’accord!! Il faudrait interdire la vente à perte des billets, ainsi que les millions d’euro des chambres de commerce qui engraisse ryanair!
Prix des billets et ventes à perte a commenté :
9 juin 2020 - 11 h 20 min
Actuellement certains billets( en Autriche comme ailleurs) sont proposés à la vente au public à des tarifs inférieurs aux coûts additionnés des taxes et redevances.
Cette Yvette à perte est interdite par les textes relatifs au commerce, y compris pour la vente de billets de transport ( aérien ou autres).
La difficulté actuelle est d’ordre législatif et il y a divergence de juristes sur le montant à prendre en compte pour déterminer si une vente est faite à perte ou pas.
Pour certains juristes, il faut additionner taxes et redevances diverses payées par CHAQUE passager et cette addition donne le prix minimal du billet .
Pour d’autre juriste, l’unité de mesure du prix de revient du transport est l’ensemble du vol, ce qui veut dire qu’il faut additionner la totalité des taxes et redevances payées par la totalité des passagers d’un vol, et ensuite comparer cette somme au chiffre d’affaire de ce même vol ( calculé comme si le vol était toujours plein car on ne peut pas prévoir avec exactitude le remplissage réel), qui doit légalement être toujours au minimum égal à la valeur calculée de la totalité des taxes et redevances pour éviter la ” vente globale du vol à perte”. Il convient alors de diviser ce c.a. minimum par le nombre de sièges à bord afin de déterminer “le c.a. minimum par siège” et donc en déduire le prix minimum par siège.: comme tous les passagers ne payent pas leurs billets au même prix minimum , le c.a. du vol doit logiquement être toujours être supérieur au chiffre d’affaire minimum , ce qui en retour permettrait d’avoir certains billets vendus EN DESSOUS du c.a. par siège, puisque ces ventes -sous-l- minimum sont enfant compensées par les clients qui ont payé plus cher leurs propres billets ( yield management)
Apparemment, aucune cour de justice n’a encore tranché l’affaire, mais ne doutons pas qu’avec la mise en place de ce tarif minimum par le gvt autrichien ,ce qui signifie qu’il fait lui le choix d’une des deux options juridiques, une contestation juridique de ce choix imposé sera portée et qu’à l’avenir une procédure sera lancée ( par qui à votre avis?) qui grimpera au long des ans tous les étages du droit autrichien+ ceux du droit européen…
Rendez vous dans 10 pour la décision finale! Hélas, peu de chance que ce soit fini avant!
prix des billet... a commenté :
9 juin 2020 - 11 h 24 min
* Troisième ligne:..”cette VENTE à perte”.. et Yvette n’a rien a voir là-dedans.
* avant dernière ligne de l’avant dernier §: “… ventes-sous-le-minimum sont IN FINE compensées par”…
Merci de corriger.
HERVE a commenté :
9 juin 2020 - 12 h 04 min
La vente à perte d’un billet de transport est bien autorisé.
C’est la compagnie qui prend à sa charge la perte, les taxes seront dans tout les cas payés.
Et il ne faut pas oublier que le prix du billet est une chose, mais à coté il y’a l’option bagage cabine, la nourriture en supplément, le bagage soute en supplément, le choix du siège.
Un billet vendu 10€ peut au final grimper à 40€ par exemple.
Vous pouvez vous rassurer comme vous voulez... a commenté :
9 juin 2020 - 13 h 04 min
Je n’ai fait qu’apporter une contribution aux connaissances que l’on peut avoir ou pas de ces problématiques, en expliquant les deux interprétations juridiques possibles, dont le choix n’est pas à l’heure actuelle juridiquement fait par des jugements+arrêts définitifs.
Après vous pouvez épiloguer là dessus en y rajoutant vos opinions et ressentis personnels…mais ça restera du ” personnel” justement…et à ce titre sans grand intérêt.
par ailleurs: non, la vente à perte n’est pas autorisée, même dans le transport, et le fait que la compagnie prenne les taxes a sa charge n’y change rien: le principe de raisonnement n’est pas là.Mais le voici: si un billet est vendu au prix du total des taxes et redevances, ( qui effectivement seront reversées) compte tenu des frais de mise en ouvre pour la réalisation du contrat de transport ( en l’occurrence: prix d’achat de l’appareil, cout des structures de la compagnie, cout de main d’oeuvre des divers personnels nécessaires, carburant…etc…) cela signifie que, n’ayant rien encaissé pour couvrir ces coûts, la compagnie aura nécessairement vendu ” à perte”..et là, c’est interdit, que vous le vouliez ou pas…
Les revenus ancillaires ( ceux tirés des options vendables dont vous parlez) ne sont JAMAIS prise en compte pour la détermination des c.a./siège minimum pour la simple raison qu’ils sont ” au choix du client” et non nécessairement payés par tous les clients: c’est justement pour cela que ces revenus ont un nom different (” revenus ancillaires”) qui induit aussi un sens juridique différent.
Bien à vous
HERVE a commenté :
9 juin 2020 - 15 h 56 min
“la compagnie aura nécessairement vendu » à perte »..et là, c’est interdit, que vous le vouliez ou pas…”
Si c’était interdit, certaines compagnies comme AF ne se generait pas pour attaquer Ryanair ou Volotea en justice.
Quand Ryanair vend un billet tout compris 10€, et que les taxes sont de 30€, il y’a donc bien 20€ de perdu par la compagnie.
Mais renseignez vous un peu! a commenté :
9 juin 2020 - 17 h 05 min
Il y a eu des dizaines de procès contre Ryanair d’une entité ou une autre et certains ont été gagnés ( AF contre Ryanair pour la touchée à Strasbourg entre autre, ou l’histoire de l’aéroport d’Angoulême ou Ryanair est partie sans crier gare sans remplir ses obligations contractuelles également) ), d’autres pas, comme toujours dans ces cas là…
mais surtout, vous n’avez pas l’air d’avoir compris, ou ne voulez pas comprendre, qu’il y a une incertitude juridique sur la définition du référentiel à prendre en compte pour déterminer le niveau de la vente à perte ou pas…et donc ou commence “la vente à perte”…qui est interdite!
PAUL a commenté :
9 juin 2020 - 22 h 17 min
Les procès contre Ryanair n’avaient aucun rapport avec une vente à perte ou non, mais étaient en lien avec des subventions/aides qui percevait la compagnie.
Les billets à 5€ existent bien et sont bien de la vente à perte, le reste n’est que du blabla inutile
Anna stazzi a commenté :
9 juin 2020 - 14 h 12 min
Donc, sous couvert de prix minima « pour protéger OS » ( gros baratin), OS transfèrera une partie de sa clientèle vers le train, avec de savants calculs etc..
On peut estimer de 10/15 % prenant désormais les ÖBB
Le staff perdra en salaire.. les meilleurs iront ailleurs, on subira le reste.
Ah! Le hub ! Il faut donner une forme à tout ça pour alimenter FRA & MUC..
En d’autres termes, le Covid a permis à LH d’imposer en moins de trois mois à OS ce qu’elle a loupé avec BrusselsAirlines pour le moment, et foiré avec les Polonais & les Scandinaves il y a qques années.
Le chef de LH peut envoyer une caisse de bon vin à MOL pour le remercier d’avoir initié ce décapage social avec Lauda.
Et comme la boutique a du mal à redémarrer, le groupe LH casse les prix:
CDG-SAO en F sur Swiss (le lit est ok, le service moyen) à 1700€/ ds chaque sens.
Sinon, Rio et Sao sont à 720€/ par sens sur LH en C.
La promo est récurrente.
aucun supplément? a commenté :
9 juin 2020 - 14 h 53 min
Aucun supplément aux 720€ en C pour le covid transporté en passager clandestin au retour de GRU ou GIG?
Robert a commenté :
9 juin 2020 - 15 h 36 min
Loi anti-concurrentielle.
PAUL a commenté :
9 juin 2020 - 16 h 00 min
Première étape des écolos pour diminuer dratisquement le trafic aérien.
Les anti low cost applaudisent, mais il rigoleront moins à la deuxième étape, quand toute destination atteignable en train en moins de 6h sera interdite…
Et en meme temps a commenté :
9 juin 2020 - 17 h 08 min
Faire l’autruche la tête dans le sable ne résoudra rien non plus!
Effet nul a commenté :
9 juin 2020 - 16 h 51 min
Quelle hypocrisie et aveuglement de ne même pas se rendre compte que quelques vols en plus ou en moins en Autriche ou ailleurs en Europe auront un impact climatique égal à zéro..tant que les États-Unis, la Chine et l’inde ne font rien. Le nombrilisme écolo a perdu toute notion des réalités. Et comme ces 3 pays ne sont pas prêts de bouger à part se faire plaisir avec sa petite idéologie ce genre de mesure ne se comprend que dans le cadre d’accord au sein de gouvernements de coalition (entre lÖVP et les Verts en Auttiche).
Tupolev a commenté :
9 juin 2020 - 21 h 54 min
Les autres ne font rien, donc moi non plus….. un peu usé l’argument non?
Excellente initiative de l’Autriche, espérons qu’elle sera reprise et augmentée dans d’autres pays européens (en attendant les autres 🙂 )
Blaireau a commenté :
9 juin 2020 - 22 h 20 min
+1000
Bon sens a commenté :
10 juin 2020 - 18 h 51 min
@ EFFET NUL
Bien vu.
Les mesures écolo autrichiennes :
– Complétement bidon, que représente le trafic aérien autrichien dans le trafic mondial ?
– Comme vous le dites il s’agit simplement d’un chantage des Verts au sein de la coalition gouvernementale.
– Le chancelier autrichien y a cédé facilement car il sait certainement que tout cela est du pipeau, ingérable et incontrôlable. Il a sans doute d’autres chats à fouetter, l’important est que sa colation perdure.
Prix plancher, anti-dumping et autres……. A priori ce n’est pas idiot mais, dans la réalité, cela débouche sur des usines à gaz qui ne tiendront pas longtemps.
@ aucun supplément a commenté :
9 juin 2020 - 22 h 30 min
Le covid19 a bien voyagé à bord des avions reliant l’Asie à l’Europe avant de le transporter vers l’Amlat. La contagion s’est faite ds l’autre sens.
Le risque d’attraper la bestiole en Europe est plus important qu’au Brésil.
Brésil versus Europe... a commenté :
11 juin 2020 - 11 h 02 min
Au vu des derniers chiffres ( et on ne parle là que des chiffres officiels!) il va falloir sérieusement remettre à jour l’état de vos connaissances sur la réelle avancée de cette épidémie dans les foyers où elle s’est déclarée au Brésil…