L’aéroport Nice-Côte d’Azur a signé avec les représentants du personnel un accord d’activité partielle longue durée (APLD) sur trois ans.

L’accord social prévoit que les salariés travaillent à temps partiel, en moyenne à 60%, avec une réduction de salaire d’environ 18%, et la possibilité de revenir à 100% en cas d’activité. «Les compagnies seront plus facilement enclines à repositionner des avions sur la Côte d’Azur en raison de l’attractivité du territoire» et de ce fait, «la volonté de l’entreprise est de ne pas licencier mais de préserver la trésorerie et l’expertise pour quand la reprise sera là», a indiqué la direction de l’aéroport.

Deuxième plateforme aéroportuaire de France après Paris, Nice-Côte d’Azur devrait garder un terminal fermé une grande partie de l’année 2021 : «Le terminal 1 ne rouvrira très probablement pas avant l’été et peut-être la réouverture ne sera que temporaire, pour répondre au pic estival», a précisé un porte-parole.

En 2020, le trafic à Nice-Côte d’Azur devrait plafonner autour de 4,5 millions de passagers, trois fois moins qu’en 2019 (14,8 millions) en raison de la pandémie de Covid-19. La société des Aéroports de la Côte d’Azur (ACA), un groupe privé qui gère les aéroports de Nice, Cannes et Saint-Tropez, emploie près de 600 salariés. C’est dix fois moins que le groupe Aéroports de Paris (ADP) qui gère Paris-Charles de Gaulle, Orly et Le Bourget et qui a annoncé la semaine dernière la suppression de 11% de ses effectifs sans départ contraint.

À Nice-Côte d’Azur, au plus fort de la saison, 8.000 personnes travaillent à l’aéroport avec les sous-traitants et les extras. L’inquiétude est forte chez ces derniers, qui ne sont pas concernés par l’APLD conclu par la direction de l’aéroport avec ses partenaires sociaux.

Nice-Côte d'Azur adopte un accord d'activité partielle longue durée 1 Air Journal

Nice-Côte d’Azur @Christopher Padovan