La France a validé le financement de 62 projets de recherche et développement pour un montant total de 376 millions d’euros en 2020 afin de «réduire drastiquement les émissions de la prochaine génération d’avions», a annoncé le gouvernement français.
Les 62 projets sont sélectionnés par le CORAC, le Conseil pour la recherche aéronautique civile, qui regroupe tous les acteurs du secteur de l’aéronautique français. Le gouvernement vise le développement pour 2035 d’un «avion neutre en carbone» fonctionnant à l’hydrogène, vraisemblablement un avion régional dans un premier temps. Répartis sur 117 sites industriels sur le territoire français, les projets «associent les grands équipementiers mais également les ETI et PME et les laboratoires de recherche», a souligné le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari.
Le programme de recherche s’articule autour de trois piliers. Le premier vise à «minimiser les besoins en énergie», en recourant à des matériaux plus légers, en optimisant la forme des avions et en concevant des moteurs plus sobres. Le deuxième concerne la recherche de nouveaux carburants émettant moins de gaz à effets de serre, les biocarburants dans un premier temps, puis l’hydrogène. Le troisième axe concerne l’optimisation de la trajectoire des avions et l’amélioration de la gestion du contrôle aérien afin de réduire les temps d’attente au-dessus des aéroports et ainsi réduire le temps de vol.
Ce financement public, qui s’inscrit dans le plan de relance, vise à maintenir les compétences alors que la filière a vu son activité fragilisée par la crise issue du Covid-19, a expliqué le gouvernement. Il s’intègre dans le budget de 1,5 milliard d’euros du plan de soutien au secteur aéronautique sur les trois prochaines années (300 millions en 2020, 600 millions en 2021 et 2022) annoncé en juin dernier par le gouvernement.
y'a plu ka... a commenté :
14 février 2021 - 15 h 10 min
Y’a pu ka…
*) payer pour ces recherches…
*) espérer que l’on trouve quelque chose à la fois de techniquement révolutionnaire, et économiquement de très avantageux
*) que l’on oublie pas de faire breveter toutes les trouvailles…et le faire breveter au niveau exclusivité française mondiale…et sans se tromper dans la rédaction des demandes de brevets, ce qui les rendraient caducs…
*) qu’on arrive à développer des appareils avec applications pratiques de ces trouvailles…
*) qu’on arrive à vendre les-dits appareils…
Bref: y’a plu ka…et le tour est joué, l’affaire est dans le sac!
Michael a commenté :
14 février 2021 - 15 h 26 min
Et allez, c’est reparti le delire vert. Concevoir des avions qui fonctionnent a l’hydrogene c’est bien, comme les avions ou voitures electriques. Le seul probleme, a ce jour on ne sait pas produire de l’hydrogene avec un bilan carbone neutre.
Il ya bien une solution, le planeur, mais bon, il faut aussi un tracteur pour le lancer :))
Bencello a commenté :
15 février 2021 - 10 h 02 min
C’est précisément l’objet de la R&D: Inventer pour demain ce qui n’existe pas encore aujourd’hui.
Aucun “délire vert” à l’horizon, uniquement des pistes à défricher par des milliers d’ingénieurs et d’entreprises, et cela ne se fera pas en claquant des doigts et avec de la “bonne volonté”
FL350 a commenté :
14 février 2021 - 16 h 13 min
Mais qu’est-ce qu’on s’embête pour rien ?
N’importe quel écolo vous le dira : des panneaux solaires sur les ailes, une éolienne sur la queue, et le tour est joué !