En Asie, la compagnie hongkongaise Cathay Pacific collabore avec Airbus pour introduire des vols long-courriers à “équipage réduit” avec un seul pilote dans le cockpit pendant la majeure partie du vol.
Ce programme d’Airbus, baptisé “Project Connect”, vise à certifier un Airbus A350 sur des vols longue distance à haute altitude avec un seul pilote, dans la perspective d’une exploitation commerciale par Cathay Pacific dès 2025, rapporte l’agence Reuters. Deux pilotes pourraient se relayer à bord alors que trois ou quatre sont nécessaires actuellement afin d’assurer la présence simultanée d’au moins deux pilotes dans le cockpit. En cas de problème, le pilote au repos pourrait venir en aide à son collègue dans le cockpit. Les deux pilotes seraient en revanche tous deux présents dans le cockpit au décollage et à l’atterrissage.
L’objectif de “Project Connect” est, bien entendu, de permettre aux compagnies aériennes, lourdement frappées par la crise sanitaire de Covid-19, de réaliser des économies au niveau des coûts d’exploitation, en réduisant le nombre d’équipage.
En France, Marc Rochet, le directeur général d’Air Caraïbes et président de French Bee, a confirmé qu’il étudiait également le passage à un seul pilote dans le cockpit pour ses compagnies : « En court ou moyen-courrier, la décision est déjà prise. On sait bien les coûts qui sont derrière tout cela, les progrès du monde digital, on sait bien qu’on n’arrête pas ce genre d’évolution », a déclaré le dirigeant à La Tribune lors du Paris Air Forum en juin. « Il y a quelqu’un qui le fera dans le monde et il faudra bien suivre, donc autant être devant ».
Une déclaration qui a amené le Syndicat national des pilotes (SNPL) à mettre en garde sur les risques du mono-pilotage sur long-courrier :
« Si à certains moments et sur certaines lignes, le vol se déroule sans difficulté imprévue, la charge de travail peut effectivement être temporairement réduite, il n’en demeure pas moins que l’idée récurrente consistant à vouloir réduire les coûts en réduisant le nombre de pilotes n’est pas réaliste et est surtout dangereuse (…) Les technologies ont certes fait d’énormes progrès et c’est en partie grâce à ces derniers que la sécurité des vols s’améliore d’année en année, mais le haut niveau de sécurité atteint par l’industrie du transport aérien repose avant tout sur un pilier fondamental : la synergie et la surveillance mutuelle entre deux membres d’équipage. Ce haut niveau de sécurité est en effet indissociable de la présence en permanence au cockpit de deux pilotes entraînés et reposés, en état de vigilance et en capacité de reprendre les commandes à tout moment ».
Selon le SNPL, «l’ambition des projets des constructeurs en matière d’opération avec un seul pilote n’est en aucun cas portée par le souci de la sécurité mais plutôt pour vendre des avions plus chers du fait de leur “sophistication”. Ces projets présentent une sous-estimation des risques, dont certains sont non traités, ou d’autres sont minorés voire occultés, ce qui constitue au final un grave danger. La sécurité du transport aérien n’est pas qu’une question de statistiques. Il faut également prendre en compte les scénarios imprévus où les deux pilotes doivent travailler de concert pour résoudre un problème qui n’aura pas été prévu par les ingénieurs. Et les cas sont nombreux. Sans compter les catastrophes aériennes malheureusement survenues en croisière ».
BZZZZ a commenté :
4 juillet 2021 - 21 h 11 min
Marc Rochet égal à lui-même. A fait presque toute sa carrière dans les Cies aériennes et en a coulé beaucoup. Son incompétence n’a d’égale que sa haine viscérale des pilotes.
Malko a commenté :
5 juillet 2021 - 1 h 52 min
Le contrôle interne (maitrise de son activité) repose sur 3 principes selon le COSO : la séparation des tâches (tout le monde ne fait pas tout en même temps), la définition claire des responsabilités (répartition nette des tâches entre les pilotes) et le contrôle réciproque (surveillance mutuelle, checklist, etc.).
Je ne suis pas un technicien de l’aviation, mais vouloir revenir sur un de ces principes me semble être une aventure dictée par des considérations de rentabilité. Un sacrifice qu’il ne faut pas accepter car quelque soit l’avancée des technologies, l’humain reste encore de loin supérieur, même si parfois il commet des erreurs. Rappelez vous du MCAS qui ne cessait de contrer l’action du pilote du MAX à une vingtaine de reprises. Si c’était un humain, il aurait à un moment donné arrêter d’insister, constatant que son action était déraisonnable.
Justin Fair a commenté :
5 juillet 2021 - 8 h 13 min
“Le contrôle interne (maitrise de son activité) repose sur 3 principes selon le COSO : la séparation des tâches (tout le monde ne fait pas tout en même temps), la définition claire des responsabilités (répartition nette des tâches entre les pilotes) et le contrôle réciproque (surveillance mutuelle, checklist, etc.).”
Alors que ce sont des principes qui s’appliquent à la moindre intervention d’un technicien sur l’avion, il serait question d’y renoncer, même temporairement, durant le vol…
De quoi s’interroger quand-même…
Pierre a commenté :
4 juillet 2021 - 22 h 01 min
Avec la technologie d’aujourd’hui 2 pilotes ça ne sert à rien.
Vivement le passage à 1 pilote pour réduire les coûts et permettre à tout le monde de prendre l’avion.
Justin Fair a commenté :
5 juillet 2021 - 8 h 20 min
“Vivement le passage à 1 pilote pour réduire les coûts …”
Vous croyez vraiment que c’est cela, un pilote en moins sur les vols à 3, qui va faire baisser les coûts avec des avions de plus en plus sophistiqués donc plus chers…
” … et permettre à tout le monde de prendre l’avion.”
Surtout pas malheureux! C’est l’avion qui détruit la planète…Restez chez-vous! Ou alors marche, vélo ou bateau à voile!
poseidon a commenté :
6 juillet 2021 - 10 h 04 min
pourquoi 1 pilote et pas zéro?
certaines companies impose l’atterrissage
automatique si y a remise de gaz cause météo pourrie
ils essaient une 2 eme fois et vont sur l’aéroport de dégagement…
d’autre companies le pilote pose l’avion en manuel..et prend un risque…
la technologie est au niveau.. pour le vol sans pilote..
pareil on peut supprimer les hotesses..
remplacer par un robot..
qui sert le café…
bientot des supermarchés sans personnel..
amazon.. etc..
la aussi dans l’avion si vous avez une petite faim vous irez au distributeur…
maitenant vous comprenez le pognon de fou qui est mis dans la caisse autonome//
google car… tesla… etc..
c’est supprimer les emplois…
pour le télétravail… que vous adorez réfléchissez… quand le boss aura largué votre bureau..
à votre avis… c’est quoi le stade suivant?
délocalisation en roumanie.. voir en chine..
la numérisation de la societé..
c’est la paupérisation de la classe moyenne…
si les pilotes dégagent..cadres sup..
vous simple cadre moyen..
à votre avis… que va t’il se passer?
Max1 a commenté :
4 juillet 2021 - 22 h 56 min
Wow …on y vient …
– SNPL . Pleinement en accord avec l argumentaire SNPL rare , voir très rare !!! Réveil tardif !!( cathay collabore avec Airbus…….) on va encore pondre des programmes et scénarios ..
– retour sur les 3 décennies .
– le SNPL manquements de ce syndicats sur le principe de base , un principe paysans .
– first : protéger la base et encadrer le métier de PNT. Toutes compagnies confondues . Cela veut dire quoi ?
– 1) établir des minimas , et grilles de salaires que toutes airlines seraient contraintes de respecter .
– 2) pas de financement privé de toutes QT mais un engagement de la Cie et du PNT recruté .
– prise en compte partiellement des coûts de maintien des compétences pour les PNT en attente. Etc etc etc .
– la situation sanitaire s étant invitée . Ce métier de PNT va être fortement impacté.
– oui messieurs du SNPL des années passées. Il fallait y penser et se souvenir que lorsque la base se précarise ……on fragilisé la profession. Il est sans doute tard.
Max1 a commenté :
4 juillet 2021 - 23 h 58 min
Point tournant !
1 ) le SNPL dans sa zone de confort et valse des chefs pendant des décennies s est trompé largement de cap en oubliant la base et minimas règles sociales , erc et obligation de l employeur , toutes airlines . Oui il fallait retrousser les manches , ça pique un peu ! Hélas pour ce métier.
– à l instant le SNPL à définitivement perdu la main face à des financiers , M ROCHET et bien d autres qui rêvent de minimiser ce métier.
Raymond a commenté :
4 juillet 2021 - 23 h 58 min
On touche le fond…
Pioneer 300 a commenté :
5 juillet 2021 - 0 h 10 min
Le mieux serait de supprimer les pilotes mais aussi les stewards et les hôtesses avec distribution de repas comme par robots Ainsi les passagers en cas de crash pourraient se débrouiller tout seul en cabine et la trajectoire de l avion pourrait être assurée par un opérateur au seul dégustant une bonne bière en regardant un match de foot et si cela devait mal tourner un bouton # destroy pourrait être utilisé
Mavrick a commenté :
5 juillet 2021 - 2 h 10 min
+ 1000
mavrick a commenté :
5 juillet 2021 - 2 h 17 min
Et si Airbus virait les gusses qui ont conçu le project Connect en leur disant on n’a plus besoin de vous , tout est automatisé, vous comprenez… les coûts d’exploitation ; on va juste garder un technicien au cas où ..
Jacques a a commenté :
5 juillet 2021 - 15 h 59 min
Effectivement, on pourrait piloter les long-courriers depuis des cabines au sol comme on le fait avec des drones militaires. Et on pourrait revenir au sachet repas distribué avant de monter à bord (comme proposé par Air Farnce Vacances dans les 80′) pour éviter un service avec des PNC.
Sebastien a commenté :
5 juillet 2021 - 2 h 56 min
Soyons honnėtes 2s, il est évident que la technologie ait fait de gros progrès et que les pilotes ne travaillent (presque) plus (pendant le vol je précise bien, grace au pilote automatique).
Après oui il restera toujours la probabilité d’un accident/imprévu, et là oui cette idée montrera ses límites.
Justin Fair a commenté :
5 juillet 2021 - 8 h 06 min
” les pilotes ne travaillent (presque) plus (pendant le vol je précise bien, grace au pilote automatique).”
A vous lire le travail d’un pilote se réduirait à tenir l’avion en ligne de vol sur une route comme le fait un pilote automatique… C’est un peu réducteur, non?
Cela dit, dans l’article il est question d’un seul pilote au cockpit en croisière où l’essentiel du travail consiste à de la surveillance, l’autre pilote à proximité prêt à intervenir si besoin. C’est déjà ce qui se fait, partiellement, sur long-courrier en équipage à deux. Un peut prendre un repos court (nap) , pas plus de 40 minutes pour ne pas tomber dans le sommeil profond, sur son siège. L’autre assure le suivi du vol et la surveillance de la machine ( avec un PNC qui s’assure très régulièrement que lui aussi ne dort pas … ).
Carlos a commenté :
5 juillet 2021 - 7 h 56 min
Marc Rochet ne devrait pas avoir trop de problème à payer ses équipages chez French bee vu les salaires proche de ceux de volotea !
Le nivellement par le bas, c’est à se demander si il n’est pas souhaitable qu’Air France écrase la concurrence…
Grinch' a commenté :
5 juillet 2021 - 8 h 07 min
C’est le début d’une piste pour passer en monopilote sur tout le vol : en se plaçant du point de vue “dirigeant d’une compagnie qui cherche à réduire absolument ses coûts en faisant des économies de bouts de chandelle”, il sera facile (avec une configuration comme décrite dans l’article) de prouver que statistiquement, dans 99,9% des situations, un seul pilote a pu gérer les soucis rencontrés pendant le vol, et que le 0,1% restant, même à deux pilotes ça n’aurait rien changé. Et que donc finalement : “On peut très bien ne conserver qu’un seul pilote du décollage à l’atterrissage”.
Max1 a commenté :
5 juillet 2021 - 8 h 49 min
@Grinch
1) à part les images et articles ! A vous lire vous ne connaissez rien de ce métier ! Informez vous.
Grinch' a commenté :
5 juillet 2021 - 9 h 41 min
@ Max 1
Je pense que vous n’avez pas compris la teneur de mon post.
Effectivement, je ne suis pas pilote et je ne travaille pas dans une compagnie aérienne.
Mais ce que je voulais dire, c’est que la réflexion entamée sur “un seul pilote pendant certaines phases de vol” va inévitablement déboucher à plus ou moins long terme sur la phase suivante : “un seul pilote du décollage à l’atterrissage”.
Je ne souhaite évidemment pas pas cette évolution, mais malheureusement c’est le genre de réflexion qui est appliquée dans d’autres domaines professionnels (dont le mien), par des dirigeants formatés qui raisonnent en terme de rentabilité financière avant de considérer la faisabilité technique (et dans le cas des avions en monopilote, s’y ajoute en plus un soucis de sécurité).
J’ai eu souvent l’occasion d’échanger avec des pilotes amenés à faire des vols commerciaux ou sanitaires en monopilote sur des distances déjà conséquentes, donc contrairement à ce que vous pensez, le domaine ne m’est pas totalement inconnu.
Anna Stazzi a commenté :
5 juillet 2021 - 9 h 06 min
Sur ce site franchouillard, l’avenir qui prévaut est celui vu dans le rétro.
La trouille du futur se confond avec l’ignorance et des polémiques à deux balles.
Si Cathay fait des tests avec Airbus, Si FrenchBee s’y prépare, c’est que l’on touche au but.
Et le snpl qui se réveille après la torpeur du covid: deux ans à rien faire ni sujet pour râler..
@Anna STASI a commenté :
5 juillet 2021 - 11 h 26 min
Encore une fois à côté de la plaque Anna Stasi… dommage…
Pourquoi trouille du futur ? Personne n’a peur d’un futur qu’il est en mesure de contribuer à créer .
Marc Rochet dans l’article de La Tribune simplifie tout pour que le “franchouillard” ,comme vous dites réagisse, et parle de lui. C’est réussi !
Les technologies d’aujourd’hui seront encore prédominantes dans 20 ans , celles du futur resteront humano-centrées pour des raisons de responsabilités. ( le constructeur ne prendra jamais celle d’un vol sans aucun pilote , puisqu’un vol avec un seul pilote implique qu’il doive s’absenter par moments) .
La technologie actuelle (A350 par ex ) consiste essentiellement à rajouter quelques gadgets d’aide à la conscience de la situation par ci par là… Pas de révolution en vue.
La réaction de ce syndicat me semble proportionnée : la réaction d’experts en la matière .
Votre réaction par contre est , elle , fortement entachée d’acrimonie ….
Max a commenté :
5 juillet 2021 - 9 h 08 min
Les pilotes d’air France pleurnichent.
Max1 a commenté :
5 juillet 2021 - 9 h 09 min
SNPL
– Messieurs : prenez exemple sur les organisations syndicales des contrôleurs ! Un contrôleur à RODEZ gagne largement mieux sa vie qu un PNT ( FO ) peut être également certain jeune captain. Except AF. Et cela depuis des décennies.! Avec des éffectifs et temps de repos primes etc plus-que- confortable.
B744 a commenté :
5 juillet 2021 - 14 h 11 min
Ah…??? les FO que je connais sont à plus de 8000 € par mois {NON AF, je précise). Un controleur à ROdez, c’est plus que ça ????…..
Pierre a commenté :
5 juillet 2021 - 9 h 38 min
Pilote LC, je serai honnête, il est toujours l’heure de dormir quelque part sur la planète. Résultat : avec les décalages horaires, la luminosité changeante, la fatigue des vols longs, j’ai vraiment peur de « piquer du nez » à un moment si je suis seul. Alors qu’à 2 au poste, on s’arrange pour être toujours réveillé.
Sincèrement, je suis dubitatif.
xenon a commenté :
5 juillet 2021 - 9 h 44 min
Je me souviens de ce genre de propos quand il s’agissait de passer de trois à deux PNT sur les court et moyen courriers. Pourtant on voit bien que ça marche!
Iceman a commenté :
10 juillet 2021 - 1 h 05 min
Là ça n’a rien à voir. Les tâches remplies par le mécano ont été énormément automatisées et son poste ne se justifiait plus.
Il est clair que le combat d’alors était d’un autre temps…
Ici, il s’agit de supprimer une redondance (la dernière possible) car bien évidemment, l’automatisation des tâches: descentes d’urgence entre autre, permet de piloter cet avion tout seul en croisière.
Car je ne sais pas si vous le savez mais un pilote automatique ne fait pas le vol de manière automatique… il fait ce qu’un « opérateur », le pilote, veut bien qu’il fasse… ceci à tout moment: évitement d’orages en croisière sur un track au dessus de l’atlantique par ex, changement de niveau cause turbulence…
flightrelax a commenté :
5 juillet 2021 - 9 h 49 min
Chez AF, malgré un trio de pilotes rassemblant un “maximum de compétence dans le cockpit » ils n’ont pas été capables d’empêcher le Rio Paris d’aller percuter la planète. Alors imaginez un seul !
glurps a commenté :
5 juillet 2021 - 11 h 55 min
Seul il aurait sauvé l’avion et les passagers. Ce sont les directions contradictoires qui ont été prises qui ont menées à cette catastrophe.
Le CDB dormait derrière, et dans le cockpit un voulait descendre quand l’autre voulait monter. On voit bien que le troisième homme n’a servit à rien, puisqu’il est arrivé trop tard et à validé le plan de vol n’évitant pas les orages que les avions de LH et IB avaient évités 5mn avant.
Justin Fair a commenté :
5 juillet 2021 - 13 h 07 min
” un voulait descendre quand l’autre voulait monter.”
Vous n’avez pas bien lu le détail des différentes actions des pilotes… Avez-vous seulement lu le rapport final? Je vous invite à le faire et très attentivement.
Ce n’est que très brièvement , quelques secondes, et en toute fin de descente qu’il y a eu contradiction entre les deux pilotes et double pilotage…
Iceman a commenté :
10 juillet 2021 - 1 h 08 min
Laisse tomber, tu as là la crème de la crème en terme d’experts en aéronautique…
Leur analyse est tellement pertinente, les bras m’en tombent et j’en suis ébloui…
vvdb.fr a commenté :
5 juillet 2021 - 10 h 10 min
L’avion sans pilote, supervisé à distance depuis le sol.
Ça semble hérétique mais ça fonctionne déjà avec les drones militaires.
Airbus a déjà effectué des décollage et atterrissage sans action des pilotes…
La caste des pilotes va en prendre un coup, ce qui est répétitif sera automatisé. Dans le pilotage, il n’y a pas la place pour un artiste.
Greg765 a commenté :
5 juillet 2021 - 10 h 45 min
Je n’y crois pas. Ou alors pas avant un bon paquet d’années.
Il y a déjà la peur des passagers, aujourd’hui encore, de voler. Beaucoup de personnes sont très loin d’être rassurées en avion. Retirer les pilotes qui sont des êtres humains (qui ont donc eux aussi envie de survivre) à bord par un guidage à distance ne sera pas de nature à les rassurer !
Tout drone télé piloté implique une liaison de données, il faut alors se demander ce qu’il se passe en cas d’interruption de cette liaison de données (éruption solaire, panne électrique majeure, …). Aujourd’hui en vol les avions sont relativement autonomes vis à vis du monde extérieur.
Je ne parle même pas du risque de piratage informatique, on sait que toutes les grandes armées ont désormais des hackers dans leurs rangs. On a déjà vu des centrales nucléaires infectées par des virus informatiques, il y a quelques années l’armée de l’air française avait des problèmes de virus autours de ses Rafale, etc… si demain les groupes terroristes n’avaient qu’à payer quelques hackers…
Les drones militaires que vous citez n’ont pas vocation à transporter des passagers. Et aller au combat ce n’est pas partir en vacances ! Il y a des risques liés à l’ennemi qui rendent la perte du drone moins grave du moment qu’il n’a personne à bord. Ce ne serait pas la même chose de perdre un avion avec des passagers à bord. Par ailleurs des drones militaires qui se crashent on en a vu…
B744 a commenté :
5 juillet 2021 - 14 h 20 min
Ça tombe bien…ayant fait environ quinze mille heures de vol en LC, aucun vol n’était identique au précédent, donc rien de répétitif.
Quant aux atterrissages automatiques, il y a tellement de contraintes pour en faire un (avion, vent de travers, aéroport d’arrivée, espacement entre les avions, etc…) que c’est plus compliqué que de le faire à la main.
Les décollages, ça a été fait en essai en vol très récemment ça parait encore plus compliqué…
Pour ce qui est des “artistes”, je me souviens d’une arrivée avec 30 rafale à 55 kt et 60° d’angle au vent…c’était avec un avion classique donc ça s’est bien passé. Avec un Airbus, j’aurais dérouté…
Justin Fair a commenté :
5 juillet 2021 - 15 h 07 min
“c’était avec un avion classique donc ça s’est bien passé. Avec un Airbus, j’aurais dérouté…”
Ah? Et pourquoi donc?
Un Airbus serait plus limité qu’un “avion classique” ? C’est à voir…
B744 a commenté :
5 juillet 2021 - 21 h 49 min
Pour répondre à votre question, c’est oui, il est plus limité.
Ensuite, si vous connaissez les lois de pilotage des Airbus, vous arrivez vite à votre propre limite, sachant qu’un commande de vols “classiques”, en lui “tapant dedans”, on peut le mettre où on veut…
Justin Fair a commenté :
6 juillet 2021 - 8 h 31 min
Prenons l’A340-300, limitation vent traversier à l’atterrissage 41 KT, rafale incluse, démontrée en lois Normale et Directe avec et sans yaw-damper. Combien votre “classique”? 50 KT?
En “tapant” , avec un Airbus vous pouvez avoir une inclinaison de 67°, suffisant je pense pour le mettre “où on veut”…
Dakota a commenté :
5 juillet 2021 - 11 h 00 min
Les ” grandes compagnies ” aériennes (notamment du sud-est asiatique, comme SQ/SIA) employaient, il y a peu, deux fois deux pilotes sur le LC. Des compagnies comme AF, trois (ce qui représente déjà une belle économie). Là, si je comprends bien, on passerait à deux. Peu importe qu’il y ait en permanence deux pilotes dans le poste de pilotage : il y en aurait deux dans l’appareil. Je ne suis pas sûr que ce soit scandaleux et dangereux (surtout si l’on “surveille” attentivement le comportement des pilotes lors des escales… mais est-ce possible ?).
Justin Fair a commenté :
5 juillet 2021 - 13 h 12 min
“Les » grandes compagnies » aériennes (notamment du sud-est asiatique, comme SQ/SIA) employaient, il y a peu, deux fois deux pilotes sur le LC. Des compagnies comme AF, trois…”.
Le LC à AF se fait à deux pilotes pour les vols d’une durée inférieure à 9h30, trois pour les vols entre 9h30 et 13h et quatre au delà de 13h.
Justin Fair a commenté :
5 juillet 2021 - 15 h 01 min
Correction : c’est au delà de 13h30 ( au lieu de 13h) qu’il y a 4 pilotes au lieu de trois chez Air France.
C’est à dire qu’avec la proposition d’Airbus, AF pourrait économiser 1 pilote pour les vols de plus de 9h30…
Je ne pense pas que le prix du billet s’en ressentirait.
Greg765 a commenté :
5 juillet 2021 - 13 h 13 min
Si ça peut quand même poser problème.
Il y a déjà le scénario « Germanwings » du pilote suicidaire. Beaucoup de compagnies imposent 2 personnes à bord du cockpit à tout moment, ce n’est pas pour rien.
Ensuite il y a le cas du malaise pilote. Combien de temps entre le malaise et sa détection (car il y aura forcément un système de surveillance de l’état du pilote) ? Sachant qu’il y a parfois des cas où le pilote n’est pas en état de piloter mais où ses signaux vitaux sont normaux. Ce n’est pas forcément simple à déceler. Si l’autre pilote doit rejoindre le poste, en tapant le mot de passe (en admettant que son collègue est incapable d’ouvrir la porte), attendre le délai de sécurité pour le déverrouillage de la porte, etc… ça peut être long et dangereux à la fois pour le pilote resté seul dans le cockpit et pour les passagers (exemple: le pilote s’effondre contre certaines commandes de vol…).
Il y a aussi tous les cas de pannes qui ne préviennent pas. Type un moteur qui perd une partie de son carénage / une aube compresseur / … On peut penser au 380 de Quantas ou d’Air France, on peut penser au 777 de Delta plus récemment aux États Unis, la liste est longue… Passer d’un état calme a une situation d’urgence soudainement peut être difficile, et dans tous les cas accroît la charge de travail des pilotes. Devoir gérer ce genre de situation en étant seul initialement (en attendant l’autre pilote) rend la situation encore plus complexe, et accroît la possibilité que des erreurs soient commises sans être vues par l’autre pilote.
Il y a aussi tout ce qui est erreur humaine. Un seul pilote c’est un seul raisonnement. C’est un seul cerveau. Si il fait une erreur de jugement (par exemple mauvaise trajectoire pour des évitements météo, choix d’un niveau de vol trop élevé, etc…), c’est la sécurité de tous les occupants à bord qui peut être impactée par l’absence de seconde pensée.
Enfin il serait faux de penser qu’en cas de problèmes un pilote qui était en train de dormir en cabine peut arriver en quelques secondes en étant parfaitement réveillé et capable de réfléchir normalement. Ce n’est pas pour rien qu’il y a en principe certains délais entre le moment où un pilote se réveille et le moment où il peut prendre les commandes de l’avion. Donc en cas de panne qui ne prévient pas, ça peut être beaucoup plus difficile !
Je ne parle pas non plus des scénarios de type dépressurisation / fumée en cabine qui demanderont au pilote en repos de s’équiper avant de pouvoir rejoindre le poste (perte de temps). Ou des turbulences sévères qui empêchent de se déplacer dans l’avion. Ou de l’impossibilité de rejoindre facilement le cockpit en cas de situation d’unruly passengers qui pourraient faire irruption dans le poste. Je ne parle pas non plus du cas où le pilote dans le poste pourrait tout simplement avoir besoin d’aller aux toilettes pendant que son collègue se repose. Etc…
Je vois quand même beaucoup de scénarios où n’avoir qu’un seul pilote dans le poste, ne fut-ce qu’en croisière, présente quand même des risques…
B744 a commenté :
5 juillet 2021 - 14 h 23 min
Ouf…!!! enfin du sensé !
Iceman a commenté :
10 juillet 2021 - 1 h 14 min
Bravo pour cette énumération de situations délicates difficiles à gérer tout seul…
Cela fait plaisir de lire une intervention intelligente…
Justin Fair a commenté :
5 juillet 2021 - 13 h 56 min
“surtout si l’on « surveille » attentivement le comportement des pilotes lors des escales…”.
Si vous faites allusion à l’accident de l’AF447, je ne crois pas que même si l’équipage notamment le CDB, avait passé une bonne nuit de 8 heures plus une sieste avant le vol, cela aurait changé quoi que ce soit dans la compréhension de la situation et leurs réactions..
Greg6 a commenté :
5 juillet 2021 - 12 h 27 min
J’espère que le pilote seul dans le cockpit ne sera pas dépressif, avec tendance suicidaire…
inex a commenté :
6 juillet 2021 - 11 h 06 min
Il y avait deux pilotes dans le cockpit de la German Wing, ça n’a pas empêcher le suicide de l’un d’entre eux, prenant la vie de tous les passagers et l’équipage.
Alors le coup de dire “avec deux pilotes, on évite les suicides”, ça ne marche pas!
Greg765 a commenté :
6 juillet 2021 - 12 h 11 min
Oui sauf qu’à l’heure actuelle beaucoup de compagnies imposent deux personnes dans le poste à tout moment.
Et que si on enlève un pilote du poste en croisière on ne répond plus à cette règle. Qui aurait pourtant probablement pu éviter un drame.
Au delà du cas « suicide » heureusement marginal (enfin allez dire ça aux famille des victimes) il y a de nombreux cas où deux pilotes restent nécessaires. Cf les quelques exemples donnés dans mon message un peu plus haut.
On l’a bien vu suite au vol Southwest 1380.
On l’a bien vu suite au vol US Airways 1549.
On l’a bien vu sur le vol Qantas 32 (bon ici ils étaient même plus que deux mais peu importe).
Dans tous ces accidents les équipages ont insisté sur l’importance d’avoir été plusieurs pour gérer la situation.
Je ne pense pas qu’il soit justifié d’introduire de nouveaux risques juste pour économiser un salaire sur quelques vols très long courrier. Ça introduit quand même des risques nouveaux au final… Personnellement je ne volerais pas sur un avion de ligne mono pilote. J’ai déjà vu trop de « conneries » être rattrapées par l’autre pilote pour avoir confiance dans un seul être humain qui est totalement faillible.
Blaireau a commenté :
6 juillet 2021 - 13 h 13 min
Le copi était seul au cockpit et il verrouillé la porte du poste pour empêcher le retour du CdB.
Ce que vous dites est donc faux.
Max1 a commenté :
5 juillet 2021 - 12 h 39 min
@Grinch
– d accord mais sujet plus que sensible , des décennies ou la base du métier à été mis sur le banc de touche ! Le SNPL wow fin des années 80 et 90 aurait pu donner le ton et fédérer .du pilot d affaire , cargo , line , toutes catégories et airlines confondues .quelque soit la taille. Aujourd’hui c est le supermarché des règles sociales et internes à géométrie variables. Hélas pour ce métier impacté . Réveil et prise de conscience tardif pour ce SNPL.qui n à plus la main mais essaye de garder la tête hors de l eau !!
– exemple concret : dans les années 90 il y avait des reconversion contrôleur vers le métier de PNT et première QT . C est bien terminé.
B744 a commenté :
5 juillet 2021 - 14 h 27 min
@MAX1 : je ne sais pas ce que vous a fait le SNPL, mais ça a l’air douloureux !
Concernant les règles qui pourraient fédérer la profession de pilote, le SNPL, me semble t-il, demande depuis des années la mise en place d’une convention collective (ou équivalent), mais les patrons sont comment dire….pas tout à fait pour !
Dystopie a commenté :
5 juillet 2021 - 16 h 13 min
Dans un avenir délirant qui osera monter à bord d’un B737 MAX de Pakistan International pour faire un KHI-KTM avec un seul pilote ?
KIMI a commenté :
5 juillet 2021 - 16 h 35 min
malheureusement airbus et certaines compagnies continue de banaliser le metier de pilote de ligne
dommage
Avenir délirant a commenté :
5 juillet 2021 - 16 h 40 min
Il y a bien des gens qui sont montés à Rio un soir, ou d’autres qui ont sérieusement dérapé à Toronto un après-midi à bord d’un avion d’une major aussi renommée qu’orgueilleuse, et dûment pilotés par des gens dont le politiquement correct interdit de douter sous peine de foudres des « spécialiss » qui sévissent ici.
gub a commenté :
5 juillet 2021 - 20 h 11 min
Il y avait synergie sur le Rio-Paris aussi…
Justin Fair a commenté :
6 juillet 2021 - 8 h 41 min
Justement, c’est ce qui a manqué dans les quelques dizaines de secondes qui ont suivi la perte des sondes… le pilote au commande a commis une erreur que n’a pas corrigé l’autre ( bien que l’ayant constatée) , comme cela est ( ou devrait être) toujours le cas …
Avec 1 seul pilote au poste, c’est sûr qu’il n’y aura aucun manque de synergie… Et personne pour alerter et/ou corriger une erreur…
inex a commenté :
6 juillet 2021 - 11 h 11 min
Pas plus qu’avec les trois pilotes du Rio-Paris. Trois dont l’un dormait et l’un des deux qui n’a rien pigé à ce qui se passait. Le troisième n’étant lui, sur de rien…
Mortalité, qu’il y en ait eu un seul, ou trois, le résultat aurait été le même. Quoique, même pas sur, puisque ce sont les contradiction des pilotes et le fait qu’ils n’ont pas fait confiance aux instruments qui ont mené l’avion à s’écraser en mer.
Il n’y aura pas plus de risque avec un pilote que deux, statistiquement parlant, au nombre de pax/km transporté.
Alors, oui, on va y arriver, et cela ne sera pas le drame annoncé.
“On” nous avait déjà prédit les pires scénarios lorsque l’on voulait passer de 3 à deux pilotes sur les MC. Rappelez vous! des catastrophes non-stop. Much ado for nothing! Beaucoup de bruit pour rien, en français dans le texte.
Justin Fair a commenté :
7 juillet 2021 - 9 h 32 min
” Il n’y aura pas plus de risque avec un pilote que deux, statistiquement parlant, au nombre de pax/km transporté.”
Et si nous réfléchissions un peu:
– “Germanwings : ils étaient deux et ça n’a rien empêché”… Et non, Lubittz a attendu d’être seul pour agir ( comme le fait également remarquer “Blaireau”.
– AF447, ils étaient deux et ça n’a rien empêché donc un, en poste, suffit… C’est oublier le nombre de fois, considérable tous les pilotes confirmeront, où le soutien ou l’intervention du deuxième à empêché ou corrigé l’erreur du premier, ce qui a tragiquement manqué dans cet accident.
Max1 a commenté :
5 juillet 2021 - 22 h 31 min
@744
– il faut remonter assez loin , fédérer la profession c était dans le domène du possible dans les années 80/90 ! Avant l internet tout azimut !
– pas un fleuve tranquille c est certain , le SNPL n à jamais été ouvert , ( except pour les cotisation ) sans doute pensait il qu ils étaient sur des rails , et pour longtemps.
– j avais cette discussion hier soir avec un ami de 35 ans qui a eu un parcours riche en rebondissement PNT du cheyenne dans les années 80 au mercure …320/30 380 .
– sortir le mécano nav à la fin des années 80 pouvait se comprendre
– sortir un pilot en l occurance un FO . est un déséquilibre dans la répartition et interférence graphique homme / machine.
– les financiers ont la main , plus le SNPL.
– principe paysans ( toujours soutenir la base ) observez les organisations syndicales des contrôleurs. Ils sont discrets !
– rien n est simple, c est certain .
– autre exemple : un jeune pilot qui paye sa formation 100 000 euros + QT + sélections etc dans ce contexte est une preuve d une régression complète de ce métier.
A suivre.
Justin Fair a commenté :
6 juillet 2021 - 8 h 49 min
Quel rapport entre la suppression d’un pilote en croisière et “fédérer la profession”…
Le SNPL c’est une douzaine de bureaux de compagnies et une vingtaine de délégations dans les compagnies…
Max1 a commenté :
6 juillet 2021 - 8 h 56 min
@B744
– sur ce sujet ne pas omettre l aspect psychologique. Hiérarchie, commandement, dans un équipage à 2 ou à 3 selon les routes. Il y a un ordre établi , qui existe perfectible sans doute !(cela commence à la PPV ) c est une dynamique incontournable et qui n est pas sans faille ! Il y a suffisamment d exemple.
– ce que l on peut dire, c est que les financiers gagnent du terrain.
Max1 a commenté :
6 juillet 2021 - 11 h 19 min
@justin
– il y a un rapport , qui date , oui .
Bonne continuation.
Justin Fair a commenté :
7 juillet 2021 - 13 h 14 min
Et tu voudrais qu’il fasse quoi le SNPL qu’il “fédère la profession” contre la suppression d’un pilote en croisière ?
Comme il aurait dû “fédérer la profession” contre la suppression du mécanicien navigant ?
En cas de succès, les compagnies françaises auraient été les seules à voler avec un OMN sur des machines conçues pour voler sans… Et qui volent ainsi depuis 40 ans…
” On peut regretter la douceur des lampes à huile, la splendeur de la marine à voile,le charme du temps des équipages…” ( Charles De Gaulle);
Juju a commenté :
6 juillet 2021 - 11 h 41 min
Mais que dont les pilotes pendant la croisière sur long courrier??? Tout simplement, il prennent les MTO des terrains supports, vérifient leur accessibilité et adéquation, calculent les perfos atterrissage sur ces terrains et élaborent des scénarios en cas de panne moteur, dépressurisation ou encore feu non maîtrisé. Ils challengent entre eux ces scénarios pour en retenir le plus pertinent. Et surtout, ils ne cessent de l’actualiser au fur et à mesure du vol selon la position géographique et l’état de l’avion. Ils conduisent le vol afin d’en optimiser la consommation et la sécurité. Donc oui il faut être deux!!! Connaissant le temps de conscience utile ultra réduit en cas de dépressurisation, que se passe-t-il si le seul pilote aux commandes n’a pas le temps de mettre le masque pour exécuter la descente d’urgence. Et même si la descente d’urgence est automatique sur A350, si le pilote aux commandes perd conscience, celui qui est au poste repos en train de dormir doit mettre son masque alors, trouver une cagoule, mettre la cagoule, se déplacer jusqu’au poste, mettre le masque, comprendre la situation. Si l’avion descente à 6000ft/mins, en 4′ il est à 10000, il vaut mieux espérer ne pas se trouver sur du relief à ce moment là…
Max1 a commenté :
6 juillet 2021 - 12 h 02 min
@juju
– prendre en compte également le partage de vécu d un captain vers un copi , comme vous l écrivez , il y a du suivi ! Ce partage est essentiel , aucunes économies n est envisageables sur ce modèle. ( to Justin)
– un collègue avec quelques long courriers sur son log book me disait ce matin . Le métier régresse !
– les M ROCHET et autres vont avoir le champ libre avec l appui de s financial departments AIRBUS et autres. Certe ne n est pas pour demain ….mais on s en rapproche…
Max1 a commenté :
6 juillet 2021 - 15 h 16 min
@INEX
– votre post : il n y aura pas plus de risques avec un pilot s qu avec 2 statistiquement ……..!
– mauvaise pioche que de raisonner en terme de statistique , le RIO étant le triste mauvais exemple.
– l ordre établi et répartition des tâches à fait ses preuves avions très avancés techniquement ou moins .
– un copi apprend son métier et prend de l assurance jusqu au passage à gauche . Pour ensuite transmettre son vécu. Tel est l ordre et l équilibre ( optimal )
– 50 pax ou 300 même combat .
– la notion de hiérarchie et commandement , c est ce qui rassure et ce qui fait avancer.
– tout PNT qualifié peut assurer la fonction seul à bord ! Il ne s agit pas de cela ! Et en tirer des statistiques, encore moins .
– il s agit d un métier , qui a ce jour régresse .
Apapia a commenté :
8 juillet 2021 - 23 h 41 min
On en parle depuis longtemps mais ça se précise et s’accélère. Et ça va venir et ça se fera. Et tant mieux. C’est le progrès.
N’en déplaise aux grincheux,aux pilotes qui protègent leurs boutiques ou aux syndicats qui protègent..rien du tout.
C’est comme les anti vaccins, ils font du vent et la caravane passe.
Iceman a commenté :
10 juillet 2021 - 1 h 26 min
Et vous prendrez toujours l’avion dans ces conditions?
Si oui, vous en retirerez une satisfaction pour qu’elle raison?
-qu’il y ait sur cette terre moins de pilotes?
-que votre billet soit un tout petit peu moins cher? (Très peu car cette « technologie » a un coût qui atténuera la baisse de la masse salariale marginale).
Vous êtes vous seulement vraiment renseigné sur la part des salaires d’un OPL de renfort sur le coût de l’heure de vol?
Personnellement, je regarderai les avions tomber tout en restant tranquillement chez moi, profitant de ma future retraite (bien amputée puisqu’il n’y aura plus de pilotes à l’avenir pour me la payer mais bon… je serai vivant… (enfin, j’espère)