Japan Airlines (JAL) a annoncé une perte nette de 57,9 milliards de yens (quelque 446 millions d’euros) au bilan de son premier trimestre fiscal 2021/22 (avril-juin 2021). Ce chiffre n’atteint pourtant pas la perte record de 93,7 milliards de yens enregistrée au premier trimestre de l’exercice 2020/2021 au plus fort de la paralysie aérienne générée par le Covid-19.
Sur le trimestre écoulé (janvier-mars 2021), sa perte d’exploitation (EBIT) s’est élevée à 82,6 milliards de yens, contre une perte de 131 milliards de yens un an plus tôt. Si ses ventes trimestrielles ont rebondi de plus de 74% sur un an, à 133 milliards de yens (1 milliard d’euros), elles sont encore très loin de leurs niveaux d’avant la pandémie.
“A l’heure actuelle, il est difficile de prédire raisonnablement la reprise de la demande du trafic passagers“, tant à l’international que pour les vols intérieurs au Japon, a expliqué JAL, qui n’a toujours pas formulé de prévisions pour l’ensemble de son exercice annuel, restant prudente sur ses perspectives de reprise tant à l’international que sur les vols intérieurs.
All Nippon Airlines (ANA), l’autre grande compagnie aérienne japonaise, a elle aussi publié une perte nette de 51,16 milliards de yens (390 millions d’euros) au cours du trimestre d’avril à juin. Toutefois, cette perte nette a diminué de près de moitié par rapport à une perte record de 108,82 milliards de yens un an plus tôt.
ANA a subi une perte d’exploitation de 64,61 milliards de yens, en baisse par rapport à une perte de 159,07 milliards de yens un an plus tôt, tandis que les ventes ont bondi de 63,6% par rapport à l’année précédente à 198,91 milliards de yens.
Optimiste, la compagnie privée japonaise a confirmé son objectif de revenir très légèrement dans le vert sur l’ensemble de son exercice annuel 2021/22. Après une perte nette record de 404,62 milliards de yens au cours de l’exercice précédent, elle s’attend à un redressement avec un bénéfice net de 3,5 milliards de yens.
©ANA
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