Outre une optimisation des trajectoires en vol ou du roulage au sol, le secteur aérien cherche à limiter l’attente des avions avec les moteurs allumés sur le tarmac pour réduite les émissions de CO2.

Aux Etats-Unis, plusieurs grands aéroports vont bientôt utiliser un logiciel permettant de calculer à quel moment un avion doit quitter la porte d’embarquement pour éviter qu’il attende sur le tarmac avant le décollage, et ainsi limiter les émissions de gaz à effet de serre que dégagent ses moteurs et aussi permettre des économies de carburant.

Développé par la NASA et la FAA, respectivement les agences américaines en charge de l’espace et de l’aviation, ce logiciel de gestion du trafic aérien doit être déployé prochainement dans 27 aéroports nord-américains. Selon les expérimentations déjà menées à l’aéroport de Charlotte, en Caroline du Nord, le logiciel a permis de réduire la consommation de kérosène de plus d’un million de litres par an, soit l’équivalent de 185 vols entre New York et Chicago avec un Boeing 737. Le logiciel a aussi permis de réduire les retards de 916 heures sur quatre ans, soit l’équivalent de 15 minutes d’attente en moins sur le tarmac pour plus de 3.600 vols.

Actuellement, les contrôleurs aériens ont l’emploi du temps des compagnies mais découvrent quand les avions sont prêts à partir seulement quand ils rejoignent la file [des appareils prêts à décoller] sur le tarmac et qu’ils communiquent avec la tour de contrôle“, a expliqué le patron de la FAA, Steve Dickson, lors d’une présentation du logiciel. “Maintenant, on va avoir plus de visibilité sur les données des compagnies et on va pouvoir prédire beaucoup plus facilement l’heure de départ, ce qui va nous permettre de mieux gérer l’ensemble du système et d’éviter les goulets d’étranglement au sol“, a-t-il ajouté.

Climat : limiter l’attente des avions sur le tarmac pour réduire les émissions de CO2 1 Air Journal

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