La Pologne et la République tchèque ont annoncé aujourd’hui la fermeture de leur espace aérien aux compagnies aériennes russes. Ces annonces suivent une décision similaire, frappant la compagnie nationale russe Aeroflot, prise hier par la Grande-Bretagne.

« L’interdiction s’appliquera à partir de minuit », a déclaré le porte-parole du gouvernement polonais Piotr Müller sur Twitter. La compagnie nationale polonaise LOT a par ailleurs annoncé la suspension dès vendredi après-midi de ses vols à destination de Moscou et de Saint-Pétersbourg. « A partir de minuit aujourd’hui nous arrêtons le trafic de toutes les compagnies aériennes russes dans l’espace aérien tchèque », a rapporté, quant à lui, le ministre tchèque des transports Martin Kupka, également sur Twitter.

Réagissant à la fermeture du ciel britannique, la Russie a interdit le survol de son territoire à tous les avions liés à la Grande-Bretagne, y compris aux vols en transit. L’espace aérien russe est interdit à tous les avions «appartenant, loués ou exploités par une personne liée à la Grande-Bretagne» et ceux qui y sont enregistrés, a indiqué le régulateur aérien russe Rosaviatsia dans un communiqué. L’interdiction concerne également les vols de transit au-dessus du territoire russe. L’interdiction concerne non seulement les vols à destination de Russie, mais aussi ceux survolant le territoire russe, un couloir aérien clé reliant l’Europe à l’Asie.

En conséquence, le groupe aérien IAG (International Airlines Group), maison mère de British Airways, a annoncé annuler ses vols vers Moscou et rediriger ceux empruntant l’espace aérien russe. «Nous avons pris la décision d’annuler aujourd’hui la liaison aérienne que nous avons à destination de Moscou» et de «rediriger les vols vers Singapour et Delhi pour ne pas survoler la Russie», a indiqué vendredi le directeur général d’IAG, Luis Gallego.

Crise ukrainienne : après la Grande-Bretagne, la Pologne et la République tchèque ferment leur ciel aux avions russes 1 Air Journal

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