Ryanair a négocié une extension de contrat avec l’aéroport de Charleroi (Bruxelles-South Charleroi Airport) jusqu’en 2028, a indiqué le patron de la low cost irlandaise, Michael O’Leary, dans les colonnes du journal belge l’Écho.

Le PDG de Charleroi, Philippe Verdonck, a confirmé l’information mais s’est refusé à tout commentaire portant sur le contenu de l’accord signé entre les deux parties. La compagnie hongroise à bas prix Wizzair aurait également conclu une extension de contrat. Avec ces accords, l’aéroport de Charleroi s’assure la continuité de son rôle de hub des compagnies à bas coût en Belgique (et aussi pour le nord de la France).

Dans l’interview publiée samedi dans l’Écho, Michael O’Leary, a précisé que la compagnie irlandaise n’a obtenu aucun subvention de la Région wallonne et que ce choix de développement à Charleroi repose sur d’autres motivations. « Tout ce que nous faisons, c’est négocier les tarifs. Regardez les supermarchés, vous ne dites pas qu’Aldi et Lidl sont subventionnés par leurs fournisseurs ? Ils ont simplement négocié des remises plus importantes auprès de leurs fournisseurs dans l’intérêt de leurs clients ».

Selon les calculs de l’Écho, un monocouloirs de 189 places coûterait 5 400 euros de moins au départ de Charleroi qu’à Bruxelles-Zaventem (Brussels Airport) en raison du coût des redevances qui y sont appliquées. Confirmant le retrait des deux avions de la compagnie basés à Bruxelles cet hiver, Michael O’Leary a affirmé que « Brussels Airport est juste un aéroport très mal géré » et que son directeur, Arnaud Feist, « ne comprend rien du tout à l’aviation ».

Ryanair à l'aéroport de Charleroi : extension de contrat jusqu’en 2028 1 Air Journal

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