La compagnie aérienne Corsair annonce l’ouverture de deux nouvelles liaisons directes vers les Antilles françaises pour la saison hivernale 2025/2026 : depuis Nantes vers Pointe-à-Pitre, et depuis Bordeaux vers Fort-de-France.
Du 16 décembre 2025 au 21 avril 2026, une liaison directe reliera Nantes à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, chaque mardi. Parallèlement, du 15 décembre 2025 au 20 avril 2026, une nouvelle liaison directe de Bordeaux vers Fort-de-France sera proposée chaque lundi. Les vols seront opérés en Airbus A330neo, un appareil long-courrier de dernière génération, reconnu pour son confort et ses performances environnementales. Les cabines sont configurées en trois classes (Business, Premium et Economy), et proposent à bord le Wi-Fi ainsi qu’un système de divertissement enrichi pour tous les voyageurs.
Ce repositionnement des dessertes de Corsair s’accompagne donc d’un ajustement : la liaison directe vers Fort-de-France, auparavant assurée depuis Nantes, sera désormais opérée au départ de Bordeaux. Les voyageurs nantais souhaitant se rendre en Martinique devront donc transiter par Bordeaux, tandis que ceux de Bordeaux bénéficieront d’un accès direct à la destination martiniquaise. Inversement, Nantes se concentre désormais sur la Guadeloupe en vol direct.
Corsair poursuit ainsi sa stratégie de développement des lignes directes au départ des villes provinciales, face à la concurrence d’Air France et Air Caraïbes, qui concentrent leurs vols directs vers Pointe-à-Pitre et Fort-de-France depuis Paris-Orly et Paris-Charles de Gaulle. Son réseau transatlantique desservira au total la Guadeloupe, la Martinique et Saint-Barthélemy depuis Paris-Orly, Lyon, Marseille, Bordeaux et Nantes, avec l’objectif de renforcer la connectivité entre l’Hexagone et les Antilles françaises, un marché porteur en période hivernale. Pour les voyageurs au départ d’autres villes de province (et aussi de Bruxelles), ces trois compagnies aériennes françaises proposent un service intermodal TGV Air pour se rendre à la Guadeloupe ou à la Martinique, via une connectivité à Paris.
Selon l’Indice des prix du transport aérien de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), le prix moyen d’un billet aller-retour entre la métropole et l’Outre-mer a reculé de 5,8% sur les douze derniers mois. Cette tendance s’explique par une vive concurrence entre Air France, Air Caraïbes et Corsair, qui se livrent une bataille tarifaire sur un marché captif mais sensible au prix. Corsair propose ainsi des billets allers-retours à partir de 660 euros, bagage inclus, sur ses nouvelles lignes Nantes–Pointe-à-Pitre et Bordeaux–Fort-de-France. Pour identifier les meilleurs tarifs, que ce soit sur Air France, Air Caraïbes ou Corsair, les voyageurs pourront consulter les comparateurs de vols tels que Skyscanner, Kayak ou Bourse des vols avant de réserver.
Les tarifs aériens vers les Antilles françaises pourraient être moins chers, sans la hausse de la Taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA, dite « taxe Chirac »), adoptée en mars dernier dans le cadre du budget 2025. Le Parlement avait pourtant exonéré les vols reliant la métropole à la Corse et aux territoires ultramarins de la hausse de la TSBA, pour préserver la « continuité territoriale ». Cependant, cette exemption n’est toujours pas appliquée. Pour cause, la Commission européenne, qui examine les exonérations fiscales au regard des règles sur la concurrence et les aides d’État, n’a pas encore validé la mesure.
La Guadeloupe et la Martinique misent aujourd’hui sur la diversification de leur offre touristique, le développement du tourisme durable et haut de gamme auprès de la clientèle française et internationale. Toutefois, ces destinations ultramarines font face à des défis persistants : en Guadeloupe, les coupures d’électricité, les pannes d’eau et les plages parfois interdites à la baignade en raison de pollutions bactériologiques compliquent l’expérience des visiteurs. En Martinique, le secteur touristique est affecté par des mouvements sociaux liés au coût de la vie, qui perdurent depuis plus d’un an.
Malgré ces difficultés, la fréquentation touristique à la Guadeloupe et à la Martinique reste dynamique, soutenue par des tarifs aériens contenus. L’aéroport Maryse Condé de Pointe-à-Pitre a accueilli plus de deux millions de passagers en 2024, et déjà plus d’un million de passagers entre janvier et mai 2025, soit une hausse de 3,8 % par rapport à la même période précédente. L’aéroport Aimé Césaire de Fort-de-France a enregistré 1,9 millions de passagers en 2024, en hausse de 6,1 % par rapport à 2023, et une croissance régulière du trafic aérien au premier semestre de cette année.

Guadeloupe @J.Sizam/AJ
Bubu a commenté :
8 juillet 2025 - 14 h 24 min
Des vols…”provinciaux”!?N’y aurait il pas une autre façon de s’exprimer,qui soit moins vexante?
Le meilleur moyen… a commenté :
9 juillet 2025 - 7 h 38 min
Le meilleur moyen de ne plus etre « vexé « par la lecture du mot province et des adjectifs/adverbe associés est de consulter un psy…
Bubu a commenté :
9 juillet 2025 - 11 h 19 min
Que dit le Larousse au sujet de l’adjectif provincial ?Il dit qu’il a un sens péjoratif, lequel alors signifie:”qui n’a pas l’aisance que l’on prête habituellement aux habitants de la capitale”.Donc le provincial est un être inférieur. On oserait la même description pour je ne sais quel peuple et immédiatement il y aurait un tollé d’indignation. La Ligue des droits de l’homme et autres Sos racisme monteraient au créneau pour défendre son honneur bafoué. Mais là non.C’est 82% des habitants de la France qui par ce genre de vocabulaire sont rabaissés et là il en est encore qui ne sont pas choqués.De pauvres philistins,voilà ce que sont ces derniers.
Greg6 a commenté :
9 juillet 2025 - 15 h 04 min
Sorti d’Ile de France, le terme “Parisien” est un terme très péjoratif. Et parfois même une insulte. Bien plus que ne l’est le terme “provincial” dans la bouche d’un parisien.
Personnellement, habitant en “province”, je ne me sens pas insulté par ce terme. Les personnes que je connais habitant “en région” c’est pareil. En général, c’est plutôt une fierté en fait.
Par contre, il y a des gens qui font des complexes pour n’importe quoi. Un gros manque de confiance en soi, un gros regret lié au fait que Lyon ne soit plus la capitale comme elle l’était à l’époque romaine…et ces gens là, complexés au possible, pensent pouvoir parler au nom de tous les autres habitants des régions. Pensant sans doute que leur petit cas particulier est forcément représentatif de tout le monde.
Bubu a commenté :
9 juillet 2025 - 22 h 01 min
Le terme “parisien” serait donc un terme péjoratif, en région. Qui ne va pas le comprendre, tant Paris est l’objet de critiques!?Mais ça arrange plutôt assez bien Paris,qui de toute façon cherche toujours à être traité à part, ça lui donne de l’importance. Bref, le mot “province “est de moins en moins usité, on le remplace,quand bien sûr on est intelligent et que l’on veut éviter de blesser autrui,par “région”,par “territoire”.Le mot “province” sortira fatalement du dictionnaire et l’utiliser à dessein compliquera la vie de qui s’y risquera. Il faut que ce terme soit reconnu comme appartenant au langage raciste.
Y’en a qd même… a commenté :
10 juillet 2025 - 7 h 35 min
…qui s’touchent et pas qu’un peu!
Bubu a commenté :
10 juillet 2025 - 13 h 44 min
Ça veut dire quoi au juste?