Lorsque les revenus additionnels sont mesurés en tant que pourcentage du revenu total, précise IdeaWorlsCompany, les low cost sont en tête du classement. Depuis 2011, la première place est occupée par Spirit, basée aux États-Unis, qui est connue auprès des consommateurs et des régulateurs pour sa détermination agressive à vendre des services à la carte. Cependant, d’autres LCC comme Ryanair et easyJet ont élargi leur stratégie pour attirer les voyageurs d’affaires, qui présentent un rendement plus élevé, afin de réagir à la croissance plus lente des revenus additionnels chez leur clientèle habituelle composée de voyageurs de loisir. Ryanair a modifié de façon significative son modèle commercial en augmentant la fréquence de certains trajets, en créant un tarif non restrictif plus adapté aux voyages d’affaires et en allant jusqu’à cibler les voyageurs d’affaires dans une campagne publicitaire.
Pour beaucoup de transporteurs, la majorité des miles et des points sont désormais accumulés via des partenaires comme les cartes de crédit co-marquées, les hôtels, les agences de location de voiture et les détaillants. Les banques ont des contrats avec les compagnies aériennes et les paient pour ces avantages accordés aux détenteurs de cartes, en plus des miles et des points achetés suite aux activités de paiement. Mais, comme le montrent les chiffres globaux, le boum des revenus additionnels continue sur sa lancée.
Les revenus additionnels « sont un indicateur de plus en plus important du succès commercial, et ils contribuent considérablement aux bénéfices des compagnies aériennes du monde entier », a déclaré Michael Cunningham, directeur commercial de CarTrawler. « Le secret pour accéder à cette source de revenus se cache dans les données que les clients génèrent lors de chaque transaction. Ces revenus ne sont plus l’apanage des compagnies aériennes à bas prix : toutes les compagnies aériennes en bénéficient. La question n’est dès lors pas de savoir qui le fait, mais de découvrir si c’est bien fait ». L’intégralité du rapport est disponible ici. Un autre plus complet sera publié à l'automne.
Publié le 2 décembre 2025 à 09h00
Pépère a commenté :
16 juillet 2015 - 12 h 29 min
Voilà une vraie tombola où le plus malin gagnera plus vite que ses copains. Vendre le transport du bagage jusque là gratuit, vendre le repas, un siège mieux placé etc..
Bientôt ce sera comme au théâtre: côté cour ou jardin
Amusant de voir les majors entrer ce jeu et y gagner bcp d’argent qd elles le refusaient il y a peu.
Le puits est sans fonds. Tout se vend.même deux fois.. Mais tant que d’autres achétent et acceptent de repayer..
Inukshuk a commenté :
16 juillet 2015 - 13 h 21 min
Il faut tout de même admettre que les Cies traditionnelles ont dû baisser leurs tarifs promo sur les lignes ou elles se retrouvent attaquées par un Low-Cost.
Elles se retrouvent donc dans la logique d’appliquer la même recette, à savoir le tarif n’est qu’un “prix d’appel”, tout le reste se trouvant alors dans la longue liste des options.
Pépère a commenté :
16 juillet 2015 - 13 h 30 min
Vs avez raison sur le court courrier, mais l’onéreuse recette s’applique aussi sur long courrier, où les low costs sont encore peu présentes.
Sur court courrier ces prestations dépassent vite les 10% du coût total du voyage
Inukshuk a commenté :
16 juillet 2015 - 15 h 53 min
Chez Ryanair elles peuvent atteindre 200% du prix brut du billet!
Volotea imposait à ses agents de Handling une collecte moyenne minimum de 2€ par pax réservé, alors que Ryanair était autour de 1.25€.
Autant dire que les agents de Handling doivent se battre pour collecter excédent de poids sur les bagages, bagages cabines hors gabarit, vente de carte d’embarquement, changement de siège payant etc etc…. La liste est longue.
Et ce phénomène risque de se propager au LC dès qu’un low cost se mettra sur ce marché.
Airbid a commenté :
16 juillet 2015 - 16 h 59 min
A quand la quête dans la cabine pour payer le personnel de bord? On va y arriver !
Inukshuk a commenté :
16 juillet 2015 - 20 h 27 min
Il est des pays en Europe où vous pouvez employer du personnel sans aucun salaire, lequel n’est payé que sur les pourboires. Vous allez donner des idées à certains….