Forte de son patrimoine trimillénaire, l’Égypte se positionne aujourd’hui comme l’une des principales destinations touristiques du monde arabe. Après une décennie de troubles politiques et de diminution du nombre de visiteurs, le tourisme égyptien connaît en 2025 un rebond sans précédent.
Au cours des cinq premiers mois de l’année, plus de 7,5 millions de visiteurs étrangers ont été accueillis. Il s’agit d’une progression de 26 % par rapport à la même période de l’an dernier. Les autorités égyptiennes espèrent atteindre 19 millions de touristes d’ici la fin de l’année. Les recettes du tourisme ont dépassé 14 milliards d’euros en 2024, preuve du redressement amorcé. L’Égypte vise haut : dépasser le Maroc et devenir la première destination touristique du continent africain d’ici trois ans, en accueillant 30 millions de visiteurs par an.
La reprise du tourisme égyptien est favorisée par l’ouverture de nouvelles liaisons aériennes, la modernisation des infrastructures de transport, notamment autour de la capitale Le Caire, et le développement de chaînes hôtelières. De plus, le gouvernement égyptien a facilité l’accès au pays : un e-visa touristique est disponible en ligne pour les ressortissants de 74 pays, auquel s’ajoute, depuis juin 2025, un visa d’urgence à l’arrivée pour les séjours spontanés. La sécurité des visiteurs pendant leurs vacances reste une priorité. Pour rassurer touristes et partenaires internationaux, les autorités ont renforcé la présence de policiers et d’agents de sécurité sur les sites touristiques. En juillet 2025, après la révision des recommandations de voyages des États-Unis et du Royaume-Uni, l’Égypte est désormais classée au même niveau de vigilance que la France ou l’Allemagne.
Au départ de la France, plusieurs compagnies aériennes facilitent l’accès à la destination. Depuis Paris-Orly et d’autres grandes villes françaises, la low cost Transavia propose des vols directs à bas prix, principalement vers la Mer Rouge et les sites historiques majeurs. Ses liaisons desservent Le Caire, Hurghada, Sharm el-Sheikh, Marsa Alam, et Louxor, avec des fréquences élevées en fonction des saisons. Les billets d’avion Paris-Le Caire en classe Économique démarrent autour de 60 à 100 euros pour un aller simple, selon des comparateurs de voyages Momondo et Kayak. La durée d’un vol entre l’hexagone et le pays des pharaons est de 4h30 à 5h30, selon la ville de départ et la destination égyptienne.
Des liaisons saisonnières sont également proposées depuis Lyon, Marseille et Nantes vers Hurghada ou Sharm el-Sheikh, notamment pendant l’hiver, période privilégiée pour profiter du climat doux de la Mer Rouge. La low cost easyJet vient d’obtenir de nouveaux droits de trafic pour desservir l’Egypte depuis la France et annonce l’ouverture de quatre nouvelles lignes pour la prochaine saison hivernale 2025/2026 : Hurghada depuis Bordeaux et Nice, Louxor depuis Paris-Charles de Gaulle, et Sharm El-Sheikh depuis Lyon-Saint Exupéry.
Depuis Paris-Charles de Gaulle, Air France et EgyptAir assurent des liaisons régulières vers Le Caire. La compagnie aérienne française opère jusqu’à trois vols directs quotidiens, tandis que la compagnie aérienne égyptienne propose une à deux fréquences quotidiennes. En Belgique, Brussels Airlines, TUI fly Belgium, EgyptAir et Corendon Airlines relient directement Bruxelles au Caire, à Hurghada et à Sharm el-Sheikh. L’offre varie selon la saison, avec des vols quotidiens ou plusieurs fois par semaine.
L’Égypte est sans doute « la plus ancienne destination touristique au monde » : Grecs et Romains « visitaient » déjà le pays des pharaons. Aujourd’hui, Le Caire, avec ses quartiers historiques, mosquées et souks, incarne la rencontre des civilisations passée et présente. La capitale égyptienne est aussi le point de départ pour découvrir le Sphinx et les pyramides de Gizeh, situés à 20 km. Plus au sud, la navigation sur le Nil à bord d’une felouque mène aux trésors de Louxor et au complexe de Karnak, vaste ensemble dédié aux divinités antiques. Pour les amateurs de plongée sous-marine, la mer Rouge, notamment autour de Hurghada et Dahab, recèle des fonds marins exceptionnels. Dahab est aussi le point de départ d’excursions vers le mont Sinaï, haut lieu du patrimoine biblique.
La côte méditerranéenne, moins connue que la mer Rouge, dévoile une autre Égypte. Alexandrie séduit par son ambiance douce portée par des siècles d’influences européennes et ottomanes, avec sa longue corniche, son port animé et la Bibliotheca Alexandrina, haut-lieu culturel mondial. Sur la même côte, s’amorce un nouveau tourisme balnéaire autour d’El Alamein, région liée à l’histoire de la Seconde Guerre mondiale qui ravira les passionnées d’Histoire.
L’hospitalité égyptienne est souvent louée, mais la forte affluence sur certains sites majeurs (pyramides de Gizeh, temples de Louxor, mosquées historiques, etc.) s’accompagne parfois de démarches insistantes de guides non officiels et de vendeurs ambulants. Par ailleurs, malgré un développement croissant des liaisons aériennes nationales, les déplacements à l’intérieur du pays restent parfois difficiles. Les infrastructures ferroviaires sont peu étendues et la circulation routière, souvent chaotique, rend la location de voiture peu recommandée, d’autant plus que le respect du code de la route est limité et que le nombre d’accidents graves est élevé. Pour une expérience fluide et enrichissante, faire appel à une agence de voyages se révèle judicieux.
Les voyagistes généralistes comme Promoséjours offrent une gamme de vacances organisées en Égypte, principalement des séjours balnéaires dans des clubs. Comptoir des Voyages, spécialiste des vacances sur mesure, propose des séjours en immersion, des visites de pyramides aux croisières de luxe sur le Nil ou combinant les deux. Ces offres permettent une découverte enrichissante de l’Égypte antique grâce à des guides compétents et une organisation efficace, tout en évitant les désagréments liés au tourisme de masse.
@Office du tourisme de l’Égypte
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