Entre littoral, patrimoine et désert : la Tunisie vise la montée en gamme et consolide son attractivité touristique

La Tunisie confirme son retour parmi les destinations majeures du bassin méditerranéen, portée par un littoral étendu, un patrimoine antique reconnu et un rapport qualité-prix qui séduit les familles comme les voyageurs individuels. Entre plages, médinas et portes du désert, le pays cherche désormais à concilier reprise des volumes et montée en gamme.​

Reprise confirmée des liaisons aériennes pour 2025‑2026

Transavia France s’est imposée comme l’un des premiers opérateurs aériens entre la France et la Tunisie. Pour l’hiver 2025‑2026, la compagnie augmente de 10% ses capacités avec 16 routes programmées. Depuis l’Hexagone, elle dessert en vol direct Tunis, Djerba, Monastir, Sfax et Tozeur, au départ de Paris-Orly, Nantes, Lyon, Montpellier, Marseille, Nice et désormais Toulouse.​​ À l’été 2026, Transavia poursuivra sa croissance sur le marché tunisien avec l’ajout d’une nouvelle route entre Montpellier et Djerba. « Cela fait maintenant 18 ans que Transavia a misé sur le développement de ses liaisons aériennes entre autres vers la Tunisie et elle a bien fait puisqu’elle s’est imposée petit à petit parmi les grandes compagnies aériennes. C’est un véritable atout pour notre destination », se félicite Mohamed Mehdi Haloui, directeur général de l’Office National du Tourisme Tunisien.

Outre Transavia, la desserte aérienne entre la France et la Tunisie repose sur un dense réseau opéré par des compagnies traditionnelles et des low cost, parmi lesquelles Air France, Tunisair, Nouvelair et easyJet, reliant notamment Paris-CDG et Paris-Orly, Marseille, Lyon ou Nice à la capitale Tunis et la ville balnéaire Djerba. Leur programme de vols offre de nombreuses liaisons, en particulier sur les axes Paris–Tunis, Paris–Djerba et Marseille–Tunis, avec des fréquences renforcées en haute saison.​ Selon les données des comparateurs tarifaires, le prix moyen d’un billet d’avion aller-retour en classe Économique Paris-Tunis se situe aux alentours de 214 euros en novembre, pour atteindre 350 euros pendant les fêtes de fin d’année. Et un billet d’avion aller-retour sur Paris-Djerba s’affiche au même niveau de prix.

Située au nord de l’Afrique, la Tunisie mise sur une combinaison de stations balnéaires, de sites archéologiques classés et de paysages sahariens pour attirer une clientèle européenne en vacances. Après avoir franchi le cap de 10,2 millions de touristes en 2024, les autorités visent 11 millions de visiteurs en 2025.​ La France demeure le premier marché émetteur européen avec plus d’un million de visiteurs, devant l’Allemagne et le Royaume‑Uni.

Stations balnéaires : le cœur de l’offre tunisienne

Les grandes stations balnéaires de Djerba, Hammamet, Sousse et Monastir concentrent la majorité des vacances en formule tout compris, avec de vastes complexes en bord de mer, des plages facilement accessibles et une offre structurée autour de la baignade, des activités nautiques et de l’animation en clubs. Djerba se distingue par ses villages blancs et ses plages peu profondes, appréciées des familles, tandis que Hammamet et Sousse combinent front de mer, marinas, golf et médinas animées ; Monastir complète cet ensemble avec son front de mer et son patrimoine fortifié, souvent inclus dans les circuits balnéaires.​

Culture, médinas et escapades dans le Sahara

Tunis et sa région répondent davantage à une demande urbaine et culturelle, articulée autour de la médina, du musée du Bardo et du site antique de Carthage, classé au patrimoine mondial, tandis que le village blanc et bleu de Sidi Bou Saïd offre un panorama sur le golfe. Les sites archéologiques d’El Jem et de Dougga, parmi les plus importants témoins de l’époque romaine en Afrique du Nord, s’ajoutent aux escapades vers Tozeur, Douz et les portes du Sahara, recherchées pour les circuits dans le désert, les oasis et les nuits en campement.​

Conseils pratiques et budget pour les voyageurs

Le printemps et l’automne offrent des températures modérées, adaptées à toutes les vacances, aux visites culturelles comme aux séjours balnéaires. Il est recommandé de varier les hébergements, privilégier les excursions encadrées pour les zones désertiques et consommer dans les commerces de proximité pour mieux découvrir la destination.​ Pour un touriste français, il est possible de prévoir en moyenne autour de 50 à 60 € par jour sur place, en logeant à deux dans un hôtel 2‑3 étoiles et en prenant deux repas au restaurant, soit un budget souvent inférieur de plus de 50% à celui d’un séjour équivalent en France.

Pour ceux qui préfèrent les voyages organisés, les voyagistes historiques, comme Havas Voyages ou Fram, organisent des formules de séjours tout inclus, à des niveaux de prix variés. L’agence de voyages en ligne Bourse-des-Voyages.com se démarque en affichant jusqu’à quelque 1 000 offres en Tunisie, du week-end break jusqu’au long séjour combinant hôtel-club et excursions, adaptés à toutes les demandes. En outre, elle propose des départs depuis de nombreuses villes françaises à destination de la Tunisie.

Entre retour des volumes, diversification de l’offre et volonté affichée de monter en gamme, la Tunisie se trouve à un moment charnière de son développement touristique. La stratégie de l’Office National du Tourisme Tunisien vise à consolider les marchés historiques, à commencer par la France, tout en attirant de nouveaux segments en quête de culture et de bien‑être.

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